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 rp ; ilona & jag

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Hola, Moussaillon !Dans mon sac de matelot, J'ai mis tout c'que j'avais de plus beau
Vassily Ivanov
Vassily Ivanov
Messages : 38 Embarquement : 03/08/2015
MessageSujet: rp ; ilona & jag   rp ; ilona & jag EmptyVen 4 Déc - 20:47

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"Cerf, ouvre moi, ou le chasseur me tuera.
Lapin, lapin, entre et viens, me serrer la main... "

Vu le nombre de fois où elle veillait son portable dans la journée, ratant un battement au moindre message reçu, elle ne pouvait prétendre qu'elle ne l'attendait pas, alors pourquoi un tel effet ? Ses oreilles bourdonnaient, son coeur s'accélérait, ses cellules s'agitaient, comme si toute l'armée s'éveillait pour la bataille. Elle était prête et si effrayée à la fois. Ce n'était pourtant pas la première fois. L'habituation n'est pas censée aider ? Ridicule. Comment un tel processus pourrait exister face à LUI. Lui, si imprévisible, si puissant, à la fois envoûtant et dévastateur. Aussitôt, elle bondit. C'était bien plus fort qu'elle. Elle ne se contrôlait plus elle-même. Je n'ai pas le choix, répétait-elle. Elle devait être prête à chaque instant, pour lui. Juste au cas où. Elle avait toujours si peur d'attirer sa colère, si peur qu'il puisse mettre la moindre de ses menaces à exécution. Dans son esprit, tout était presque irrationnel. Comme si le temps s'était arrêté en même temps qu'un coeur dans ce monde... un coeur volé.

Elle était chez elle. La situation semblait idéale. Déjà, elle avait atteint la salle de bain. Elle était au naturel, simplement. Pas le temps de faire quoique ce soit, à croire qu'un simple regard dans le miroir suffisait à se donner un peu de contenance. Qu'avait-elle besoin au fond ? Si elle le savait... Mais alors qu'elle se dirigeait vers la porte, une ou deux minutes à peine après avoir reçu le message, celle-ci s'ouvrit brutalement. La jeune femme n'eut qu'un réflexe : celui de se glisser furtivement dans l'ouverture avant qu'elle ne se referme telle une petite souris... Trop tard. Elle était prise à partie au milieu d'une guerre qu'elle ne comprenait pas. Aucun mot ne prenait sens dans son esprit. La scène qui se déroulait sous ses yeux était une erreur totale au montage. Elle n'avait rien à faire là ! Par pitié, faite que sa colloc s'évapore aussi vite qu'elle était apparue ! Et voilà, qu'elle lui bloquait le passage, vociférant, ne la laissant pas sortir un mot ! Mais quelle mouche l'avait piquée pour qu'elle soit si en colère contre le monde entier ? Et pourquoi c'était à elle de l'écouter ?

Enfin... écouter... L'assommer peut être ? Crier plus fort ? Victime de cette marée vocale, elle ne parvenait pas à prendre une quelconque initiative pour se débarrasser du problème. Si seulement, elle pouvait se décaler de la porte... Comment peut-on se lancer dans un tel monologue sans jamais manquer d'air ? Son esprit abandonna le premier. Alors, elle l'imagina lui. En train de l'attendre. Il n'aimait pas attendre. Il n'aimait pas qu'elle soit en retard. Le tableau ainsi dessiné ralluma la mèche de son élan vital. Retrait, quelques pas en arrière. Discrétion. La cuisine, un verre d'eau glacé. Sans un mot, elle lui tendit. Miracle, la colloc le conduit à ses lèvres, avale une première gorgée... Parfait ! Fuyons ! Un petit sourire, un haussement d'épaules désolé, assez pour filer. Qu'importe ce qu'elle en pensera, elle n'a pas peur d'elle, par contre... Pas de temps à perdre.

Enfin arrivée devant chez lui, elle s'arrêta. Juste quelques secondes. Reprendre son souffle, si seulement... Doucement. Délicatement, comme si elle vivait sur un nuage, elle frappa à la porte. Puis, elle l'ouvrit, se glissant à l'intérieur de son pas léger, tendre fantôme. Inutile de le faire attendre plus longtemps, pas vrai ? Il l'attendait, non ? Pourquoi ne pouvait-elle retenir ce léger tremblement? Pourquoi ce malaise, cette appréhension ? Elle se mordit légèrement la lèvre et alors que face à lui, déjà elle s'abandonnait, elle ne put s'empêcher d'anticiper... comme si ça avait un sens... comme si ça la protégerait... comme dans un dernier souffle...

- Je... Je suis désolée.
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Vassily Ivanov
Vassily Ivanov
Messages : 38 Embarquement : 03/08/2015
MessageSujet: Re: rp ; ilona & jag   rp ; ilona & jag EmptyVen 4 Déc - 21:57

ou le chasseur me tuera (ilona)
La rage aux dents, le cœur au bord des lèvres, ils se battent en duel et ça gronde, ça griffe, ça disjoncte. Ça saigne, ça brûle. Il se concentre, souffle, fait rouler ses muscles, donne un coup, puis un autre, déchire ce punching-ball avec une colère nouvelle, une fureur noire qui lui bouffe les entrailles, l'emmène plus loin sur le chemin des ombres. Qu'il aime, profondément. Il aime la douleur dans ses bras, la fatigue de ses jambes, l'élancement dans ses épaules. Il souffle un bon coup et s'arrête enfin, quand tout son corps réclame l'apaisement. Il se lèche la lèvre, recule. Ça fait du bien. Un regard autour de lui lui apprend qu'il est toujours seul – c'est pas plus mal. Il attrape la serviette à côté de lui, s'essuie rapidement, s'étire, laisse le temps à son corps de se calmer un peu avant de sortir dans l'air froid de New-York. Il rejoint le Parking, comme à chaque fois, de son pas tout en longueur, souplesse et froideur, maître de son univers, maître de sa vie. Il bouge encore un peu, fait tourner ses épaules, étire son corps au gré des rues.

La chaleur du hall l'accueil de nouveau. Pas de courriers. Comme d'habitude. Il monte jusqu'à son appartement, terminant comme à chaque fois son entraînement par un petit footing dans les escaliers. La porte claque dans son dos et il jette ses affaires. Il a l'énergie d'après séance qui fait brûler ses doigts. Il a besoin de quelque chose pour conclure. Il pense à Mado une seconde mais la chasse de ses pensées. Non, il a pas besoin de sauvagerie aujourd'hui. Il attrape son téléphone, envoie un message à Ilona. Viens. Maintenant. Il fait pas dans la dentelle, il va directement à l'essentiel, s'attendant tout naturellement à la voir débarquer directement. Elle a intérêt. Il déteste devoir attendre, et si elle lui faisait faux-bond, il n'apprécierait clairement pas. Il prend une bouteille d'eau, la vie presque, avant de la poser sur la table. Il enlève ses baskets, s'assied sur une chaise, enlève ses chaussettes et son t-shirt. Juste vetu de son short de sport, il attend. Et il déteste attendre. Il a envie d'une douche, sourit en se rendant compte qu'il ne la prendra pas seul, du coup. Parfait. Il attend. Elle ne vient pas immédiatement, chienne mal dressée qui ne revient pas au pied assez vite. Il pousse un soupire exaspéré et va vers la salle de bain. Il va pour fermer la porte quand il entend ce son, léger, familier, de sa main sur la porte d'entrée. Il s'immobilise, attend. Un souffle d'air lui apprend qu'elle est rentrée. Il ressort de la salle de bain et s'avance, s'arrêtant au milieu de la pièce, croisant les bras sur son torse, haussant un sourcil. Il la jauge du regard, passant de ses cheveux sombres à ses chaussures, une lueur vicieuse dans les yeux. À moi. Tout son être le criait. Le regard tremblant qu'elle lui lança lui répondit. Ses excuses ne reçurent aucun écho, bon ou mauvais. Il ne bougea pas, resta silencieux une longue minute de plus, la jaugeant, la condamnant sans autre forme de procès. « Va dans la salle de bain. Et déshabille toi. On a perdu assez de temps. » La voix est autoritaire, refusant une réponse négative. Il ne bouge pas, attend qu'elle soit passer à côté de lui pour se passer la main dans les cheveux, puis de faire demi tour pour la rejoindre à nouveau, fermant la porte de la salle de bain dans son dos. Il s'appuie contre, recroisant ses bras, sans honte aucune, la regardant, ses yeux bleus la défiant de faire autre chose que ce qu'il demandait. Son démon intérieur ronronnant, se complaisant dans son rôle de monstre, de dominant, de maître de la soirée. Il sourit en coin, l'observant, jaugeant son humeur, la sienne à elle, mais surtout la sienne propre. De quoi avait-il envie, avec la belle brune totalement à sa merci ? Tellement de possibilité. Son cul lui faisait bien envie et il y réfléchit. La douche s'imposait, en tout cas. Il suivrait l'inspiration ensuite.  
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Vassily Ivanov
Vassily Ivanov
Messages : 38 Embarquement : 03/08/2015
MessageSujet: Re: rp ; ilona & jag   rp ; ilona & jag EmptySam 5 Déc - 12:49

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"Cerf, ouvre moi, ou le chasseur me tuera.
Lapin, lapin, entre et viens, me serrer la main... "

Elle osa plonger son regard clair et limpide dans le sien, brûlant. Rencontre entre l'eau et le feu. Celui qui avait tant d'emprise sur elle était là devant elle et c'est comme si brusquement, toute cette pression, toute cette paranoïa qu'elle ressentait à l'extérieur de cet appartement disparaissait complètement. Sa mission était accomplie. L'objet était déposé en bonne place. Maintenant, c'était à lui de tirer les ficelles. Elle était enfin libérée d'un poids, qui pesait lourd sur ses frêles épaules. Offerte. Et pourtant, elle n'était pas une vulgaire poupée de chiffon qui s'abandonne à son agresseur en fuyant par l'esprit, en quittant le monde de chair pour un ailleurs protecteur, inerte et inintéressante. Elle avait connu cette mise à distance. Lorsqu'elle était dans le déni. Lorsqu'elle refusait de voir, d'accepter que c'est l'homme qu'elle aimait, l'homme pour qui elle avait tout abandonné qui la faisait tant souffrir. Ici, avec lui, avec Jag, elle n'avait jamais ressenti cela. Au contraire, il était le seul à savoir, il était le seul devant qui, elle était elle-même, aussi détruite que cela le signifiait. Sans hypocrisie. Sans mensonge. Droite. Enfin... presque. Mais alors, conséquence directe, tout était vécu, ressenti, indiscutable, imprimé durablement dans sa chair, dans sa mémoire. Troublante vérité. Flammes de l'enfer.

Elle supporta son jugement silencieux, sans rougir mais tressaillant toujours, signe de cette vitalité qui restait présente, signe de chaque sens en alerte maximale, signe d'un corps qui vibre. Elle attendait. Le silence était puissant, chaque seconde pesante. L'intensité joue tout autant avec la peur. De lui, tout pouvait arriver. Il savait toujours la surprendre, la pousser plus loin. La consigne ne tarda pas. Claire, simple. Il n'y avait pas à discuter, elle n'avait pas de raison de le faire. Elle sentit l'air se frayer un court espace dans sa gorge. Elle quitta son regard et tout aussi simplement s'avança vers lui, le contournant de ce même pas léger pour se diriger vers la salle de bain. Elle tourna la poignée de la porte qu'elle laissa ouverte. Implicitement, elle attendit qu'il entre et ferme la porte pour lui jeter un regard. Ensuite, calmement, sans résistance aucune, écoutant les battements de son coeur dans sa poitrine comme s'ils indiquaient le rythme ou bien la mélodie de la séquence, elle commença à se déshabiller. Elle retira ses chaussures, puis son pantalon. Pull. T-shirt. Dans son esprit, elle ne manqua pas de se juger pour ça. A l'origine, elle était plutôt pudique mais elle n'avait plus de raison de l'être devant Jag. Son corps était à lui. Il pouvait en faire ce qu'il voulait. Avoir de la pudeur serait ridicule. Le jugement n'avait donc qu'un sens moralisateur... La situation était tout autre. L'un après l'autre, elle retira ses sous-vêtements et se trouva nue devant lui. Elle n'était pas venu jouer aux échecs. Elle le regarda à nouveau. Il y avait longtemps qu'elle ne cherchait plus à deviner ce qu'il allait pouvoir décider par la suite, elle avait perdu bien trop souvent ses paris. C'est idiot mais parfois elle craignait même de le décevoir. La dépendance était totale. Elle le craignait autant qu'elle l'attendait. Sa respiration était toujours courte et le léger tremblement ne l'avait pas quitté, surtout lorsqu'elle sentait le poids du regard de Jag, trahissant cette force qui l'animait et surtout le simple fait, qu'à cet instant, comme ailleurs, elle était véritablement à lui... Attentive au moindre de ses mouvements, de ses intentions... de ses ordres...  Il n'y avait pas de lueur de défi piquante. Elle n'invoquait pas ce genre de rébellion. Et pourtant, son regard n'était pas neutre. Que veux-tu maintenant, Jag ? La tension était toujours palpable, de cette énergie qui circule entre deux être réunis par un bien étrange accord...
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Vassily Ivanov
Vassily Ivanov
Messages : 38 Embarquement : 03/08/2015
MessageSujet: Re: rp ; ilona & jag   rp ; ilona & jag EmptySam 5 Déc - 13:44

ou le chasseur me tuera (ilona)
Docile, soumise, douce, brisée. Poupée entre doigts, façonnée à sa façon. Recueillie à même la scène de crime, à lui à présent. Un nouveau jouet dont il ne se lasse pas. Elle est pour lui. Toute à lui. Et ça le fait gronder. Il la laisse se déshabiller, l'observant, suivant chaque courbe, chaque geste de son regard bleu, la fixant en attendant. Laissant se prolonger le silence, l'attente, la tension. Une fois nue, elle se tînt devant lui, droite, la honte l'ayant déserté depuis un moment. Elle n'avait pas à avoir honte. Il ne supporte pas la pudeur, les mains qui cherchent à cacher les parties les plus intéressantes, les plus belles du corps féminin. À quoi ça sert de les avoir si c'est pour les cacher en rougissant ? Il sourit en coin et se redresse, gardant son short sur ses hanches en s'avançant, jusqu'à se retrouver face à elle. Il sent son souffle sur ses lèvres, voit ses pupilles qui réagissent, son corps si fin qui répond au sien. Ça lui tire un frisson de pur contentement, animal, instinctif. Il pose une main sur sa hanche et la retourne, face à la douche. Ses doigts s'égarent sur ses reins, remontent vers son ventre, descendent plus bas. Il effleure son clitoris avec un sourire moqueur, descend sur sa jambe. Ses dents mordillent l'intérieur de son cou. « Allume l'eau. » Il l'empêche de s'éloigner, gardant ses mains sur le haut de ses cuisses, l'obligeant à se pencher pour obéir, à frotter son cul contre lui. À finir à sa merci, encore plus. Il lâche une de ses jambes pour remonter dans son dos, attrapant ses cheveux. Il attend qu'elle s'exécute, puis la pousse vers l'avant, sous le jet, souriant en coin. L'eau doit encore être froide. Son appartement, un peu trop vieux, un peu trop saccagé, a besoin de temps pour se mettre en branle. Il s'appuie sur le côté de la paroi, la laissant sous l'eau et hausse un sourcil. « C'est assez chaud ? » Observant les teintes que prennent sa peau sous la force du jet. Pâle, blanche, vampirique. Elle ne va pas bien. Elle est maladive. Il sait qu'il est responsable de la tension qu'il voit dans ses épaules, quand il la croise dans un couloir, quand il la voit au loin, sans qu'elle ne le remarque. Il sait qu'il la rend dingue. Ça lui fait du bien, le loup en lui bat de la queue comme un labrador. Une domination constante. Ça lui plaît. Bien trop. Une faiblesse, probablement. Où la peur, la haine, la paranoïa deviennent des éléments déclencheurs. Il n'en a pas peur, lui. Comment le pourrait-il ? Il n'a rien à se reprocher. Il la torture un peu. Beaucoup. Mais dans ses grands yeux bleus qui le fixent sans cesse, il voit qu'elle en a besoin autant que lui. Il sait pourquoi – elle peut-être pas. Alors il se contente de sourire, moqueur. Sa peau rosit, la condensation recouvre les parois de la douche et il se redresse. Son dernier vêtement tombe sur le sol et il prend son temps avant de la rejoindre. Il ferme la vitre, se retrouve si proche d'elle que le jet les recouvre tout les deux. Il se redresse et la pousse contre le mur, dos à l'eau qui coule. Elle n'est plus touché, il sent que ça ruisselle dans son dos. Ça tape, fort, brûlant. Son corps approuve. Ses yeux se rouvrent et il la regarde, hautain. Puis il se penche, capture ses lèvres, l'entraîne dans un baiser possessif, violent, lui offrant un avant-goût de ce qu'il attend. Il viole sa bouche, dévore sa langue, mord la courbe de sa lèvre inférieur jusqu'à sentir la goutte de sang sur son menton et son corps qui se tortille. Il sourit ensuite, se redresse et attrape ses cheveux d'une main, lui tirant la tête en arrière pour croiser son regard. Ses yeux à lui sont brillants, malveillants. Il se sent comme un chat qui a coincé la souris dans un coin. Couper la tête ou arracher la queue ? « Tu étais en retard. Et tu le sais. Comment tu comptes me faire oublier ça ? » Il a un sourire sardonique et ne la lâche pas du regard, dévorant son visage pendant un moment. Ses doigts serrent leurs prises dans ses longs cheveux d'ébène sans qu'il n'ait besoin de la raffermir. Elle est sage. Un peu trop. La peau de son cou paraît si blanche à côté de la sienne. Ça aussi, ça lui plaît. Elle n'est pas comme lui. Elle est différente de lui. En dessous de lui. Il ne lui doit rien. Alors qu'elle lui doit tout. Le sentiment de satisfaction qui le prend à cette pensée fait tressauter sa queue une fois de plus.  
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Vassily Ivanov
Vassily Ivanov
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MessageSujet: Re: rp ; ilona & jag   rp ; ilona & jag EmptySam 5 Déc - 17:34

rp ; ilona & jag Tumblr_lta8bli5PF1qc3f5xo1_500

"Cerf, ouvre moi, ou le chasseur me tuera.
Lapin, lapin, entre et viens, me serrer la main... "

Il s'approcha. Elle n'eut pas de mouvement de recul, juste un peu le menton qui s'étira... Et cette tension qui s'éveilla au creux de son cou, et ce fourmillement sur la peau réagissant à chaque pas de son prédateur... Parfois, elle avait envie de fuir à toutes jambes mais une force la retenait, l'emprisonnait, comme si la simple énergie environnante l’envoûtait. La respiration toujours courte, elle frissonna au premier contact. Sa main était pourtant chaude. Il la guida, elle suivit le mouvement, comme une danse à deux, un peu brutale. Elle ferma les yeux, tressaillant sous la balade de ses mains. Sensation électrique mais pourtant pas désagréable. Elle baisse un peu la tête, acceptant un court instant la fusion de leurs corps alors que des picotements parsemaient son cou. Derrière elle, avec toute sa musculature, il formait une enveloppe rassurante sur laquelle elle pourrait presque oser s'abandonner... Seulement si... Car la tension la rappelait toujours à l'ordre, comme ce tremblement lui rappelant tous les dangers de la situation, la menace. Elle était à fleur de peau, chaque sens était encore décuplé, le robinet des émotions tourné à plein volume. En parlant de robinet, elle ouvrit les yeux pour y fixer son regard. Elle sentit une boule se former dans sa gorge alors qu'obéissant à ses désirs, elle se pencha pour allumer l'eau. Elle sentit la prise sur ses cheveux et ne put retenir un léger cri étouffé au contact de l'eau froide. Son réflexe d'évitement fut retenu par la force de sa poigne. Elle subit ainsi la cascade du jet... Longuement... Froide d'abord puis de plus en plus chaude... L'eau passe, fluide, nettoie, efface. La chaleur devenait douce, plus elle était chaude et plus elle avait la sensation de fondre, les tremblements s'estompaient d'eux-même. Tout se mélangeait. Dureté, douceur. Peur, chaleur. Elle aimait le bruit de l'eau qui s'écoulait, courte détente. La porte de la douche se referme. Il se colle contre elle. Quelque secondes tout juste, l'air emplit ses poumons, jusqu'à ce qu'il la repousse. Le mur paraît froid de nouveau, elle ouvre les yeux, croise son regard. Un frisson la parcoure de nouveau. L'attaque est imminente.

Il fonce sur elle, la saisit, la serre, l'étouffe. Ses mains instinctivement s'agrippèrent sur ses avants bras, coincée contre le mur, elle ne pouvait se défaire de cette prise violente et son corps s'agitait en défense alors que sa bouche, ses lèvres abandonnaient, réagissaient autant aux sévices qu'aux sensations puissantes arrachées. La douleur peut être grisante. Quand la force s'abattait sur elle et qu'aucune véritable résistance n'était possible alors elle sentait le sang vibrer dans ses tempes et surtout cet élan brûlant qui jaillissait avec puissance, envahissant chaque parcelle de son corps, la vie ! Mais cette chaleur brûlante et au fond, ressourçante ne dure qu'un temps. Alors qu'elle voudrait fuir, vibrer encore un peu de ce feu dévastateur quitte à se faire dévorer, il la force à le regarder. Les mots franchissent ses lèvres et aussitôt, elle se sent se décomposer. Ses yeux brillent comme si les larmes allaient jaillir, déjà se formant dans le creux de son regard, ses lèvres tremblent. Tout son corps trésaille. La sentence est tombée. Elle a pourtant tout fait pour accourir au plus vite. Elle sent ses forces diminuer brutalement. Elle perd ses moyens comme une petite fille un peu timide qu'on enverrait au tableau alors qu'elle ne connait pas sa leçon. Il la maintient, elle ne peut se dérober, elle sent pourtant son corps qui cherche à fuir, à se défendre. Elle tente presque de le repousser, s'appuie contre le mur derrière comme si elle pouvait s'y enfoncer et disparaître.

Il savait qu'elle n'aimait pas qu'il la mette à contribution dans l'écriture du scénario. Elle craignait les initiatives qui ne pouvaient que la rendre davantage impliquée, davantage complice. Il savait à quel point ça la mettait dans tout ses états, entraînant un combat violent dans sa tête entre le démon aux ailes rougies par le feu et l'ange moralisateur d'une éducation sage. Décider d'une action, même sous la contrainte la conduisait à affronter violemment sa conscience, à devenir coupable de ce vice qu'ils partageaient alors. L'ange lui reprochait un désir refoulé ou reconnu, la jugeait, la critiquait, la rendait responsable et perverse. Le démon n'était pas plus aidant, se moquant sans pitié de son air pitoyable et de son désespoir. Au milieu de cette guerre sanglante, le poids du choix lui paraissait alors insurmontable. Et pourtant, il fallait agir et vite, malgré la panique. Cette fois, tout son corps frémissait de terreur. Elle devait faire un pas... Se mettre en scène... Se mettre à nue... Elle cherche, essaye, se débat, tente de fuir son regard, tente de fuir cette vérité, sa tête s'agite, elle tente de dire non mais son corps sait, elle n'a pas le choix. Elle n'a pas le choix. Sa bouche s'ouvre doucement, ses lèvres s'écartent...

- ...

Non, elle ne peut pas parler. Elle ne peut pas le dire. De toute façon, ce n'est pas ce qu'il attend. Il attend qu'elle agisse, qu'elle réagisse, qu'elle lui offre ce qu'il veut. Mais voilà ce qui la panique. Que faire ? Que tenter ? Elle a beau chercher à lire dans son regard, elle ne sait jamais ce qu'il veut vraiment. Elle a toujours l'impression de se tromper. De faire le mauvais choix. Et quoiqu'elle fasse, ne se trahissait-elle pas ? Elle tremble encore, retient son souffle, le regarde, sonde la moindre de ses réactions comme si cela lui permettait de corriger son geste. Lentement, elle repose ses mains sur le corps musclé de Jag... Il représente toute cette puissance, cette force masculine. Elle sent sous la fine peau de ses doigts, chaque détail de cette sculpture humaine parfaitement réalisée... Elle pince ses lèvres, le gout du sang glisse sur sa langue. Puis de nouveau, elle écarte les lèvres, comme pour lui indiquer, lui offrir ses intentions... Ses mains atteignent alors sa queue au moment précis où celle-ci tressaille... Elle s'y glisse, la recouvre, s'échappe, s'y glisse à nouveau, l'enserre... Elle le fixe, presque comme pour y chercher une once d'approbation. Ses doigts tremblent, son corps tressaille une fois de plus. Elle a mal au ventre. Elle a peur. Elle n'arrive plus à penser. Le mur est froid malgré la chaleur de l'eau qui coule. Doucement, avec le même regard, la même bouche entrouverte, elle perd quelques centimètre de hauteur, pliant les genoux. Il tient ses cheveux. Suivra-t-il le mouvement ? Est-ce une bonne réponse ? Acceptera-t-il cette tentative de pardon ? Fourrera-t-elle sa queue dans sa bouche déjà violée ? Craindra-t-elle la force de cette nouvelle attaque alors qu'incontestablement elle s'appliquera malgré elle à le satisfaire ? La pression dans ses mains autour de sa queue se fait plus forte et à la fois variée alors qu'elle guette ses réactions avant d'agir... avant que sa bouche ne l'atteigne, avant qu'un nouveau ballet ne commence, avant la seconde attaque... Déjà, la sensation lui emplie la gorge... Elle est prête, elle s'offre un peu plus encore...
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Vassily Ivanov
Vassily Ivanov
Messages : 38 Embarquement : 03/08/2015
MessageSujet: Re: rp ; ilona & jag   rp ; ilona & jag EmptySam 5 Déc - 18:04

ou le chasseur me tuera (ilona)
Elle subit, elle encaisse, princesse déchue, rendue catin par un démon crée par la Luxure, vomi par l'enfer. Duo endiablé. Il la pousse, la ramène à lui, la dévore, la consume, savoure le châtiment. Baisez moi, car j'ai pêché. Il sourit en coin, savourant ses regards perdus, sa tension, sa maladresse. Il la met sous l'eau froide, surprise, elle encaisse. Il viole ses lèvres, elle répond, se retenant à ses bras comme si elle se noyait. Comme si il était son bourreau et son sauveur. Ça le met mal. Il gronde et pousse plus fort, fait saigner la garce qui essaie de résister dans ses gestes, alors que son corps réclame. Il a de la colère à revendre, un goût de destruction sur la langue, mêlé aux relents cuivrés de son sang qui coule. Une goutte, assez pour lui faire perdre pied. C'est un rat, vermine de la nuit, docile aux premiers jours de sa vie, qui devient monstre une fois le goût du sang en bouche. Il aime ça. Il aime se sentir dangereux, voir la raison le quitter. Il le ressent dans chaque os de son corps ; ça le fait frisonner. Le contrôle d'une autre personne lui fait perdre le sien. Ça fait du bien. Il attrape ses cheveux, combat son regard, assoie encore plus cette domination morbide qu'il affectionne. Il parle, lentement, la voix profonde et le regard mauvais. Elle perd ses moyens. Il sent son corps qui s'affole, voit la veine sur sa gorge qui s'affole, plonge dans les tourments de son regard azur alors que le combat fait rage en elle. Il savoure sa peur, il savoure sa douleur, il savoure sa détresse, comme un met délicat, un cadeau qui lui est destiné, pour son plus grand et propre plaisir. Il ne réagit pas, ne lui montre rien, impassible dans sa requête. Il reste fort, la domine de sa taille, maintient sa tête en arrière pour la forcer à encaisser. À réfléchir. Elle pense, elle réfléchit, il voit qu'elle cherche, qu'elle lutte. Qu'elle résiste encore. Il aime sa résistance, autant que sa soumission. Il aime la voir lui céder, sentir l'ascendant qu'il a sur elle. Il se lèche la lèvre, prêt à la dévorer toute crue.

Ses lèvres tremblent, s'ouvrent, elle veut parler, elle veut répondre. Le silence s'installe. Il soupire ; une fois. Il n'a pas envie de l'attendre. Si elle n'est pas capable de choisir, il la forcera. Mais c'est tellement plus subtil que ça. Il voit ses yeux bleus qui s'abandonnent, qui cherchent une solution, une idée. Qui essaient de le sonder pour trouver la bonne réponse. Mais il ne lui donne rien. Il se ferme, la laisse se démerder, se débattre dans ses propres liens. Torture psychologique qui le satisfait tout autant. Pour ça, il peut être patient. Le temps passe vite, quand il voit les ténèbres envelopper ce petit corps fragile, quand il sent ses propres ombres se propager. Le toucher le surprend presque. Mais il ne l'arrête pas. Une main sur le mur, l'autre emmêlée dans ses cheveux, il la laisse faire. Elle se perd, découvre. Il n'aime pas être touché. Il l'accepte, ça fait partie du sexe. Ça apaise sa soif de sang, parfois. Mais il préfère baiser qu'être baisé. Il ne bouge cependant, gardant leurs regards accrochés, attendant de voir. Car elle ne pense pas sincèrement que deux caresses suffiront ? En réponse, elle arrive sur sa queue, l'entoure, étau serré qui le fait siffler. Il redresse un peu son cou en la sentant s'appliquer. Ses paupières se ferment légèrement. Se rouvrent dés qu'il la sent bouger. Elle veut descendre. Il sourit en coin en comprenant et hoche simplement la tête, baissant son bras, un peu vite, un peu fort, poussant son visage contre son sexe sans aucun scrupule. Une pipe pour se faire pardonner. Il se demande si ce sera suffisant. Mais ce n'est pas la première fois qu'il fourre sa queue entre ses lèvres, il lui a appris, il lui a montré. Il la laisse faire dans un premier temps, reprenant vite le contrôle en bougeant ses hanches, en maintenant sa tête un moment avant de la laisser respirer, savourant l'enchaînement, le changeant quand ça devient trop régulier. Il pose son front contre le mur, gronde sous la vague de plaisir, ne la fait pas remonter. Puisqu'elle a commencé, autant la laisser finir son travail. Il garde sa main sur ses cheveux, l'étouffe presque en jouissant, maintenant sa tête à deux mains. Il gicle au fond de sa gorge, ouvre les yeux et la regarde, vérifiant qu'elle avale avant de reculer et de la laisser reprendre son souffle. Il sourit en coin, à peine calmé, à peine apaisé. Une vague de chaleur dans le bas des reins, qui grimpe.

Il l'attrape sous un bras et la soulève, la remettant sur ses pieds avant de la mettre sous le jet, installé dans son dos. Il pose une main sur sa gorge et la pousse en arrière, la forçant à rejeter la tête vers lui. Deux doigts, il lui ouvre la bouche, la fait boire avant de l'embrasser dans le cou, marquant son épaule d'une trace rouge, vibrante, écarlate. Il vient à son oreille et sourit en coin. « Pas mal. » Ses mains s'égare sur son corps offert, gardant son dos calé contre son torse, écartant ses longues jambes du genou. Il attrape ses bras, les soulève vers l'arrière, les faisant passer autour de sa nuque, la faisant se cambrer contre lui. « Accroches toi. » Ses doigts trouvent ses seins, les caressent, les pincent, griffent et adulent. Son ventre y passe, entre caresses et griffures, sauvage et doux, profond et superficiel. Il joue, la fait basculer, d'un côté à l'autre, descend, l'affole. Il connaît son corps, connaît ses points faibles. Il font partie d'elle, il les a exploré bon nombre de fois, toujours plus. Sa main se pose sur son sexe et il passe un doigt sur sa fente. « C'est la douche qui te fait cet effet ? » Il sourit, moqueur, toujours satisfait de découvrir qu'elle aimait ça, malgré tous ses regards outrés, malgré la douleur, malgré les tourments, malgré la brume qu'il voyait dans ses yeux, malgré la peur qu'il lui inspirait dés qu'il disparaissait. Quand il la retrouvait, elle s'offrait, avec de plus en plus d'envie. Elle s'abandonnait, se laissait glisser vers l'enfer. Et en redemandait. Elle a vendu son âme. Et devient la pute d'un démon, d'un monstre, d'un chasseur qui ne veut d'elle que son corps et sa reddition. Il mord son épaule encore une fois, laisse des marques, des bleus, des griffures sur sa peau, la marque à chaque fois. Elle est à lui. Il la pénètre de deux de ses doigts, la dévore à coups de dents en même temps. De haut en bas. À lui. Il gronde, frissonne et la colle contre lui, se glissant entre ses fesses sans la pénétrer plus, tourmentant sans offrir, dur, instable, dévoré et dévorant. Il la détruit, se consume, brûle. Se sert d'elle comme d'une allumette, avec la rage d'un vainqueur parti pour un second tour.
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Vassily Ivanov
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MessageSujet: Re: rp ; ilona & jag   rp ; ilona & jag EmptyDim 6 Déc - 16:28

rp ; ilona & jag Tumblr_lta8bli5PF1qc3f5xo1_500

"Cerf, ouvre moi, ou le chasseur me tuera.
Lapin, lapin, entre et viens, me serrer la main... "

Indéniablement, il sait comment tirer les ficelles. Elle résiste en invoquant la peur, la contrainte, mais au fond, dans l'histoire, elle n'est pas qu'une marionnette. Raison probablement pour laquelle la peur est si grande... Qui ose affronter l'ombre dans le reflet du miroir ? Que lui renvoie Jag à chacune de leur rencontre ? Le fouillis de ses pensées, ses doutes, son hésitation ne trahissent-ils pas en effet une cruelle vérité ? N'a-t-elle pas profondément envie quelque part d'enfoncer sa queue au fond de sa gorge ? N'attend-elle pas avec impatience d'être confrontée à nouveau à la violence du loup ? Quand il la jette brisée, n'est-elle pas déjà au fond pressée de revenir ? Dépendance pure et totale à la folie. Ne désire-t-elle pas tout cela aussi ardemment qu'elle en a peur ? N'y a-t-il pas là une explication à toute cette tension qu'elle ressent en permanence ? Lorsqu'il la force à agir, ne lui ouvre-t-il pas une porte ? Elle sent la pression sur ses cheveux changer. Il accepte. Il accélère même son mouvement. Elle ouvre plus grand la bouche, saisit sa queue. Il ne s'agit plus de réfléchir, de penser, d'avoir honte. L'eau ruissèle sur ses cheveux, gicle dans son dos jusqu'à ses jambes repliées. Elle se concentre, s'applique, se donne, lèche, glisse, pompe, encore. Elle suit le rythme qu'il lui impose, elle propose à son tour, ralentit, accélère. Sa mâchoire lui fait mal mais elle continue plus encore. Il lui a appris oui. Elle ne connaissait rien. Elle n'avait connu qu'un homme qui n'avait jamais sur l'aimer, jamais su vibrer. Avec Jag, elle découvrait chaque fois un peu plus toutes les vibrations du corps humain, des sensations inimaginables, indomptables... ouvrant les flammes de l'enfer. Pour lui, oui, elle devenait chienne, pute, catin. Des mots qui la faisaient rougir et en même temps l'animaient, la poussaient. Elle se les répétait à elle-même, seule parfois, car elle n'avait besoin de personne pour se faire du mal. Ainsi, elle se connectait à cette part d'elle-même qu'elle pouvait qualifier de criminelle. Cette part qui avait surgit brutalement un jour mettant fin à une vie, furieuse et sans contrôle. Cette même part d'elle-même qu'aujourd'hui, elle pouvait explorer, sentir, goûter, toucher... elle pouvait le faire car elle s'exprimait en cage, tenue en laisse par un homme capable de la contrôler. Inacceptable n'est-ce pas ? Et pourtant...

Elle sent sa jouissance venir. Elle y met toute l'énergie qui lui reste. Elle sent la pression sur tête. Lui enfoui en elle, elle enfouie contre lui. Elle manque d'air. Elle pousse sur ses jambes, ne peut se défaire de cette prise, la tension monte, brûlante, chaude, brutale, la rafale surgit. S'étranglant presque, elle recule, s'étouffe, trouve pourtant la force d'affronter son regard et alors oui, yeux dans les yeux, elle avale. L'air passe à nouveau. Elle respire fort, vite. Elle sent presque le battement dans ses poumons, la pulsation qui l'anime. Relâchement. La pression s'évapore. Soulagement. Répit. Il la relève pourtant déjà, elle ferme les yeux en sentant la puissance du jet. Elle s'y abandonne cette fois sans résistance, appuyée contre lui. C'est chaud. C'est bon. C'est tentant. La puissance du corps de Jag la retient. Un sursaut, un souffle, sa tête bascule, s'appuie contre son épaule, elle se laisse aller, ne contrôle plus aucun de ses gestes, des doigts forcent un passage entre ses lèvres, l'eau chaude coule dans sa gorge, elle a du mal à avaler, ça lui fait mal, elle le sent s'enfoncer dans son cou comme s'il allait la dévorer, telle une biche traînée dans la gueule du loup, proie gardée vivante pour un festin en attente, marquée au sang. Deux mots. Elle ouvre un instant les yeux, le jet est puissant, elle les referme. Dos à lui, elle est bien. Elle sent quelques tremblements encore dans ses jambes, maintenant qu'elle est debout, reste de la tension qui s'échappe. La proie s'agite après avoir échappé au danger, libérant le stress accumulée pendant l'attaque. Elle se laisse guider. Elle s'accroche oui. Solidement, agrippant son propre poignet. Mais pas seulement parce qu'il le lui ordonne cette fois... Elle sait, elle sent, elle veut... Elle veut que ses mains la saisissent, la prennent, la fouillent, la pénètrent... Plus fort, plus loin encore. Il répond. Elle sent sur ses seins, sur son ventre, encore... Elle veut sentir l'excitation, la douleur, toujours plus grande. Elle se mord les lèvres, elle cherche encore à se mentir à elle-même, à se dire qu'elle est là parce qu'elle n'a pas le choix mais oui... Elle veut qu'il la souille plus encore, qu'il l'écrase, qu'il la possède toute entière. Elle veut que la honte raisonne dans chacune de ses cellules. Elle veut sentir l'étau se resserrer, l'air lui manquer encore davantage. Elle a besoin qu'il la pousse encore... Qu'il la pousse toujours plus loin... Elle a besoin de lui, besoin de sa folie. Alors plus son corps se meurtrit et plus le désir la saisit. Il sait manier l'instrument de son corps et en abuser. Lorsque ses mains atteignent son sexe, elle ne peut retenir sa tête qui bascule plus encore en arrière, la tension cette fois est généreuse, à nouveau elle se mord l'intérieur des lèvres comme pour mieux retenir son mensonge, d'autant plus qu'il se moque, mais la chaleur s'empare d'elle, naturellement ses jambes s'écartent un peu plus et il n'est pas dupe. Elle est sa pute oui. Et oui, elle en demandait encore. Elle ne peut s'empêcher de désirer ardemment sa violence. Elle serre ses poings pour ne pas lâcher prise, ses muscles sont douloureux. Il lacère son corps à coups de dents, de griffes et chaque fois elle ne peut se retenir, la chaleur augmente, les tensions changent, elle ne peut cacher la vérité qui circule dans son corps... Encore. Elle ne le dit pas mais elle le pense si fort qu'il doit l'entendre. Elle lutte encore contre elle-même et pourtant ne montre plus aucune résistance. Lorsqu'il la pénètre de deux doigts, elle ne peut retenir un gémissement qui ne marque qu'un plaisir derrière la douleur. Elle respire, elle s'abandonne. Oui, vas-y, encore. Plus fort... La honte disparaît vite, comme c'est étrange, elle a tellement besoin de sentir physiquement les déchirures qui habitent son âme. Alors son corps s'agite, crie, réclame, elle frotte ses fesses contre lui, sent son sexe qui appelle... Oui, le feu est allumé... Son corps brûle d'un désir ardant, plus fort, plus fort encore... Malheureusement, sa main lâche sa prise, son poignet libéré perd de sa hauteur, agrippe celui de Jag, y enfonce ses ongles, son corps vibre contre le sien mais perd de sa cambrure, sa tête se redresse, l'autre main se pose sur le mur... Elle réalise juste un peu... à quel point, il sait jouer avec elle... à quel point il peut l'entraîner avec lui... Le danger. La culpabilité. Elle s'échappe et s'accroche à la fois, comme ces deux forces concurrentes en elle. Elle ouvre un peu les yeux, reprend son souffle et en même temps se penche un peu sur son appui en avant... Tressaille... Oui, encore. Encore... La bataille fait rage.
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Vassily Ivanov
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MessageSujet: Re: rp ; ilona & jag   rp ; ilona & jag EmptyVen 11 Déc - 13:17

ou le chasseur me tuera (ilona)
Ses gémissements, le jet d'eau, les gouttes qui claquent contre la paroi. Son corps qui vibre, qui résonne, qui fait échos à ses frissons. Ses yeux qui papillonnent, qui cherchent encore la lumière au milieu des ténèbres. La buée qui les entoure, les recouvrent, qui forme une carapace autour d'eux ; de sexe, de chaleur, de transpiration et d'eau bienfaitrice. Purificatrice. Eau bénite lâchée sur un vampire. Ça le brûle, son corps se contracte et ses envies dominent tout le reste. Ses pensées s'égarent, deviennent rouges et noirs. Ses visions pulsent, elle n'est qu'amas de sang, entrelacements de veines, de chair, de peau douce et d'espoir à déchirer. Proie laissée à l'abandon. Il gronde, la guide, s'approprie son corps encore une fois. Il attrape son âme, l'enfile sur sa queue et la fend en deux. Il fait ce qu'il veut. Il fait toujours ce qu'il veut. Et elle lui donne tout. Elle invoque la douleur, elle se convainc qu'elle n'en veut pas. Alors qu'elle se cambre, écarte, offre, les yeux fermés et le souffle court. Ses hanches s'agitent, les liant encore plus. Il est sûr qu'elle le niera. Qu'elle rougira en y repensant demain. Mais là, elle geint, se tord et prend plus qu'il ne lui donne. Tout doux, ma belle, on commence à peine à jouer. Il sourit et enlève ses doigts. Brûlante, sacrifiée à la puissance d'un jet encore plus chaud, elle s'est laissé allé contre lui, avant de s'éloigner légèrement, cherchant une fuite qu'il n'est pas prêt à lui donner. Jamais. Son sourire se fait carnassier, leurs corps se détachent. Dans l'espace restreint, même sans la toucher de son plein gré, leurs peaux se frottent, s'acharnent, se mettent à nues l'une ou l'autre. Rougie par la chaleur et l'excitation, la sienne montre toutes ses émotions, ses envies, jusqu'à ce point sensible derrière sa cuisse. Alors que lui, sombre et distant, ne voit que les marques à vif d'événements passés, les sillons tracés par les gouttes d'eau, les cicatrices qu'il s'est infligé des siècles auparavant.

Ils sont si différents. Sur tellement de points, sur tellement de choses. Physiquement, moralement, dans la vie, dans les idées, dans les reins, dans les emmerdes. Il est Jag, le tueur, le chasseur, le black rejeté de la génétique, avec ses yeux bleus et sa disgrâce. Elle est Ilona, l'oiseau fragile, la rebelle meurtrière, incapable de porter le poids d'une autre vie sur ses épaules. Elle lui offre sa douleur, son plaisir. Elle a besoin qu'il prenne le fardeau, pour ne pas avoir à y penser elle. C'est lui le méchant, c'est lui le connard. Tout est plus simple si c'est lui qui a le mauvais rôle. Il n'a pas de remords, pas de scrupules, pas de problèmes. Il accepte. Il se demande jusqu'où ça irait. Mais c'est un autre débat, qu'il n'a ni le temps ni l'envie de pousser aujourd'hui.

« Penches toi en avant, les mains contre le mur. » Il va falloir qu'elle se tienne, où ça va lui faire vraiment mal. La douleur ne l'effraie pas, il lui fera mal de bien d'autres façons. Mais autant éviter l'hôpital pour une fracture débile. Il passe la main sur son dos, descend sur ses fesses, donne une claque d'un côté, puis de l'autre, souriant en voyant la peau se colorer encore plus sous l'assaut. Il dessine, c'est de l'art, une forme obscène et profondément humaine de l'art. Il sourit en coin et continue, la fessant un moment, jusqu'à ce que la taille lui convienne. Il passe sa main sur les tâches rougies, sur la peau sensible, savoure les réactions de son corps. La ramène contre lui pour éviter qu'elle ne s'échappe vers l'avant. Il se colle contre elle, son bassin s'emboîte contre le sien. Il trouve le chemin vers sa chatte et en moins de deux minutes, il trouve l'entrée et pousse, s'installe, la fait sienne, enfin. Tout son corps se tend, retenant le soupire qui fera du bien, qui détendra la masse de muscles, de rage, de luxure, qu'il est. Il s'enfonce en elle jusqu'à la garde, posant la main, doigts écartés, au centre de son dos, appuyant pour qu'elle ne bouge pas, pour qu'elle lui offre sa croupe, qu'elle se cabre sur lui. Elle l'entoure, si serrée, si chaude, il pousse un soupir qui en dit long. Il est bien là. C'est pour ça qu'il aime le sexe, en plus de la tornade des orgasmes. Le sentiment de s'emboîter. Plus rien n'importe, à part ce fourreau doux et brûlant autour de lui, sur lui. Elle l'avale, il sourit. Bouge. Fait aller et venir ses hanches, de plus en plus fort. Les peaux claquent, les soupires s'alternent. Il cogne leurs corps, se frotte contre ses blessures, la transperce jusqu'au fond de son être. Savoure. Sa main quitte son dos, retourne devant lui, effleure ses fesses, y passe son pouce, force l'entrée. Sa queue se déchaîne, son doigt se fait sa place. Il prend ce qui lui revient, ce corps sacrifié, offert, approprié. Il a détruit sa bouche ; il continue sa traversée, dominant cette jeune femme si forte, capable de tuer un homme pour sa liberté. Dominant cette petite chose estropiée qu'il a retrouvé au fond d'un placard, tremblante et perdue. Il la fait sienne, comme tant de fois auparavant, sans se lasser, sans se poser de questions, sans s'interroger. C'est bon. C'est douloureux dans les extrêmes, c'est fort et ça fait exploser des trucs en lui. Il ne va pas plus loin, il se perd dans les sensations, dans les envies, dans la torpeur bienvenue. Il voit les éclairs rouges qui dansent dans les cheveux noirs, il voit la buée qui tremble. Il la maintient solidement entre lui et le mur, la défonce, la détruit. Souille son âme, son corps, son esprit. Teinte tout de rouge, à grands coups de pinceaux rageurs, possessifs.

Il se retire avant de les perdre tout les deux, monte d'un niveau et s'enfonce entre ses fesses, ouvrant la voie avec ses deux mains. Il la fait se redresser, s'empaler sur lui plus encore, lui offrir jusqu'aux moindres recoins de son être. Elle est à lui, partout. Pas de pudeur, pas de secret, pas de tabou. Il les brisera un à un, comme il l'a déjà fait avec son corps. Il se l'est approprié de bien des façons, toujours plus agréables pour lui. Pour elle aussi, de loin, sans qu'elle ne se l'avoue à voix haute. Ça le fait penser, ça lui donne des idées. Il bouge, brise le mur de ses réflexions et retombe dans le pur corps-à-corps, où ils s'entrechoquent, se démènent pour ne pas couler, s'aiment et se repoussent, sans qu'un seul mot ne soit prononcé. La magie des envies, dirait la fée du sexe. Souillage d'enfance. Il mord son épaule, rouvre une marque à peine fermée et gémit de plaisir, étouffé contre sa peau. Presque silencieux, si ce n'est les clac réguliers des peaux qui se trouvent, violemment. Fort. Trop fort. Jamais assez fort pour lui. Il n'arrivera jamais à ce que ce soit assez fort pour lui. Alors il se contente de prendre, encore et encore. Jusqu'à l'abandon.  
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Vassily Ivanov
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MessageSujet: Re: rp ; ilona & jag   rp ; ilona & jag EmptyDim 13 Déc - 22:09

rp ; ilona & jag Tumblr_lta8bli5PF1qc3f5xo1_500

"Cerf, ouvre moi, ou le chasseur me tuera.
Lapin, lapin, entre et viens, me serrer la main... "

Différents, parfois complémentaires. Comme cette facilité qu'ont la femme et l'homme à s’emboîter, se retrouver, s'unir, se rejoindre pour mieux s'enfuir et s'évader. Fuir... Le fuir... L'idée lui traverse l'esprit un court instant alors qu'elle lâche prise, que ses mains se précipitent dans cette idée lucide mais le reste de son corps la retient. Elle lutte. Le cauchemar est trop lourd à porter, elle n'a pas la force suffisante pour se sauver. Elle se sent condamnée. Comme dans l'incendie où les pieds se collent au sol et empêchent de s'éloigner à temps. Comme face à l'inéluctable mortelle... Elle ne peut pas bouger. Elle ne peut pas l'éviter. Elle est prisonnière. Claustrophobe dans cet espace restreint. Elle voudrait courir mais ne peut même pas respirer. Rien sur le plan physiologique ne fonctionne comme il faudrait pour la préparer à affronter le danger. Ses cellules savent, s'abandonnent... A peine un mouvement et déjà son corps retrouve le sien... Il est là, tout prêt, comme une ombre qui rôde, prête à la mordre, à l'avaler, la réduire en pièce. La peur la saisit, trop vite. Le gâteau coule sur la plaque brûlante du four et noircit aussitôt. Trop vite. Trop fort. Il n'y a rien à faire. Elle ne peut pas s'échapper.

Lorsque les indications tombent, l'ordre plutôt... Elle s'exécute sans réfléchir, penche, plonge dans la brume, il fait chaud, trop chaud, l'eau est brûlante, l'air trop humide. Elle pose les mains contre le mur, elle sent l'étirement dans les muscles de ses doigts, dans son avant bras et même jusqu'à l'épaule, puis tout autant le long de ses cuisses, ses mollets, ses orteils qui s'agrippent, tout son corps est tendu. Elle trouve de l'air, rempli ses poumons. Elle sait que l'attaque sera brutale, sans répit. Elle craint la tempête. Et pourtant son corps vibre, appelle malgré elle. Elle veut qu'il la prenne... alors oui, elle se penche, lui tend bien les fesses, s'offre, l'appelle. Alors, il frappe. Une fois. Deux fois. Elle ferme les yeux. Et pourtant écoute le claquement, sent ses fesses rougir sous les coups qui s'enchaînent. Penchée toujours, elle ne se dérobe pas. Elle encaisse. Elle retient les gémissements qui voudraient traverser sa gorge. Tend les fesses encore. Il n'a même pas à courir derrière elle, à la bloquer de force pour la frapper. Non, elle est là, elle tient. Elle s'offre. Et même, elle ne peut s'empêcher de profiter de ces sensations brûlantes, augmentées encore par l'eau qui coule entre eux. Elle se dit mériter ces coups. Et la honte entremêlée avec ce plaisir vicieux ne fait qu'augmenter ses ressentis. Un nouveau tressaillement la parcoure brusquement. Elle ne peut empêcher l'excitation, malgré la douleur qui s'installe et lorsqu'il la ramène contre lui, cherche le chemin pour pénétrer dans sa chatte, elle ne peut cette fois contenir un nouveau gémissement... encore moins cacher un désir qu'elle voudrait ignorer. Mais elle ne peut s'empêcher d'aimer ses mains qui guident, entraînent son corps sans qu'elle n'apporte la moindre résistance. Elle ne peut s'empêcher de partager son soupir lorsque balançant la tête en arrière, elle le sent s'installer en elle, s'enfoncer... Elle suit la pression sur sa main, répond à ses désirs, se présente à lui, l'accueille dans un nid chaleureux et confortable... Douce et courte sensation mais tellement intense... Puis tout s'accélère dans un va et viens brutal. Elle ressent d'abord un soulagement coupable et ne veut qu'une chose, que cette sensation perdure, elle se laisse entraîner dans sa violence, tient bon.

Leur peau claquait désormais comme autant de coups de fouets ajoutés aux brûlures précédentes. Il s'arrête, court répit, le temps de changer de voie d'entrée, déjà prête pour l'assaut. Elle ne peut retenir un nouveau gémissement. Il repart alors de plus belle entre ses fesses. Elle avait la sensation qu'il allait réussir à lui déchirer les organes. Elle se trouvait alors partagée entre cette même folie... Jamais assez. Jamais assez douloureux, jamais assez déchirant, jamais assez fort pour rejoindre cette mort intérieur. Jamais assez fort pour concurrencer avec la force du couteau qui déchire la chair. Cette sensation ultime qu'elle n'avait non pas ressenti mais donné du plus profond de son être. Et dans le même temps cette peur... peur archaïque, de morcellement, d'éclatement, de chute sans fin. Ses jambes tremblaient férocement. Elle s'agrippait au mur glissant, ruisselant, sans accroche. Son visage torturé, manqué de souffle. Son corps meurtri, appelait à l'aide. Ses yeux étaient rougies, sa lèvre sanguinolente, elle avait le goût du sang sur son palais après avoir mordu ses gencives tellement fort qu'elle y avait laissé ses empreintes. Sa bouche maintenant grande ouverte ne sortait aucun son mais souffrait toujours en silence... Un temps du moins car la force de Jag semble infinie et elle ne peut retenir des gémissements qui ne viennent plus seulement d'un plaisir certain mais d'une douleur profonde... violente, destructrice, sourde... Douleur physique ? Douleur morale ? Joyeux cocktail. Alors enfin, comme un dernier supplice, partagé entre le goût du plaisir extrême et l'agonie, elle articule tant bien que mal un appel à l'aide...

- Arrêtes... Pitié.

Pouce. Comme disent les enfants. Oui, elle blêmit de honte lorsqu'elle se trouve devant eux le lendemain, devant leur innocence et leur sourire d'ange. Lorsque les parents les lui confie et qu'elle ose imaginer ce qu'ils penseraient d'elle s'il savait... Honte de voir ce bébé dormir si paisiblement blotti dans ses bras... Et s'ils avaient vraiment la capacité de sentir les ombres derrière les visages, apercevraient-ils le fantôme qui la suit ? Et en même temps, c'est si bon, si doux... aussi doux que Jag était violent et brusque. Alors que signifie ce cri absurde ? Appelle-t-elle au secours ? Le supplie-t-elle vraiment d'arrêter ou bien de l'achever ? Crie t-elle en dernier recours pour l'atteindre dans le sommet de sa folie, l'alerter avant qu'il ne soit trop tard ? N'est-ce pas idiot d'implorer sa pitié ? Ne risque-t-il pas de faire bien pire encore ? En a-t-elle même seulement le droit ? Elle n'est rien. Rien qu'une chose qui lui appartient et dont il peut faire ce qu'il veut. Elle n'a rien à dire. Rien à demander. Parlons d'abandon alors oui... Un abandon total. Elle en est à ce stade où son corps entier ne sait plus où donner de la tête, ou plus rien ne lui appartient, ni le passé, le présent, ni le destin. Elle ne sait plus comment elle tient encore debout, comment elle survit, comment elle résiste à ce puissant va et viens. Elle ne sait pas comment sa chair peut s'ajuster à un tel supplice ? Chacune des cellules de son corps semblent se disperser, s'agiter librement dans l'espace confiné de la douche. Ses bras sont bien trop douloureux pour qu'elle puisse encore imaginer avoir une action sur eux et pourtant ils ne bougent pas cette fois, ils tiennent bon, comme collés au mur. S'il la lâchait, probablement qu'elle s'effondrerait comme un pauvre château de cartes après un courant d'air. Une poupée gonflable dont le bouchon a sauté après un assaut trop violent. Elle n'est plus. Son corps offert à Jag ne tient que par un fil invisible, inconnu. Elle n'en perçoit plus les limites. Son esprit l'a abandonné. La douleur est trop forte. Comme ces décharges de plaisir qui malgré tout la traversent encore comme autant d'éclairs dans la tempête. Ses yeux sont bouffis. Poupée affaiblie. Meurtrie. L'image des coups de couteau s'installent alors puissamment dans son esprit... et les voilà qui à présent la déchirent inlassablement... Les rôles s'inversent...

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