Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 rp ; fausto & jag

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Hola, Moussaillon !Dans mon sac de matelot, J'ai mis tout c'que j'avais de plus beau
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: rp ; fausto & jag   rp ; fausto & jag EmptyMar 1 Déc - 19:51

L'atmosphère morbide se répand dans l'appartement alors que la porte en bois s'ouvre dans un grincement. La femme de ménage, encore choquée, tente tant bien que mal d'analyser la situation mais son esprit est trop embrouillé. On l'emmènera sur le parking de l'immeuble huppé où on la shootera de cachets pour approfondir d'avantage ses sentiments et l'empêcher de donner n'importe quel détail trop dérangeant. Le  ciel froid d'automne semble s'écraser sur elle alors que ses doigts tremblants essuient les larmes roulant sur ses joues. Et au milieu de ce grand spectacle, le maître du jeu s'avance, lance un regard à ses collègues aussi pourris que lui. Ses lunettes de soleil masquent la jouissance qui dévore son esprit. La porte de l'ascenseur se ferme derrière Fausto alors qu'il enlève lentement ses verres teintés pour les garder entre ses doigts. La bête sait déjà ce qui l'attend au troisième étage. Tout était écrit depuis des semaines dans sa tête et sur quelques carnets. Les coups de fil témoignaient du soir au matin que quelque chose se tramait. Encore l'une de ces histoires crasseuses où l'on élimine l'autre pour l'empêcher de gêner les pires. Du couloir, Fausto sait qu'une statuette recouverte de sang aura été le premier coup, dans le crâne. Il imagine une lame recouverte de sang, tranquillement installée dans le thorax de sa victime. Les tâches de sang de la cuisine au salon doivent déjà être incrustées dans le tissu d'un tapis hors de prix. Lorsqu'il pénètre dans la pièce, le flic frissonne sous une décharge électrique. Il la sent, remonter le long de sa colonne vertébrale et se perdre dans sa nuque tel un poison. Il s'imagine alors à la place du meurtrier, s'extasie à l'idée de voler un dernier souffle. Les flaques de sang lui donnent la sensation d'être au bord de la plage. L'air y est aussi réjouissant. L'animal se retourne à entendre grincer la porte et redresse un sourcil. Son acolyte est là, certainement parce qu'il lui a envoyé un message la veille. Un truc simple avec une adresse et un 'j'ai déjà de quoi te payer'. Une liasse de billet somnole dans sa poche, ne demandant qu'à rejoindre les doigts crasseux de Jag.
- J'ai besoin que tu me nettoies cette merde. Son index pointe les traces du crime. Tu peux virer le tapis, les tâches partiront pas de toute façon. Effacer les preuves, faire croire que rien ne s'est jamais passé ici, dans les hautes lumières de la ville. Les membres de Fausto s'articulent alors qu'il ferme la porte derrière lui, prenant soin à enjamber le cadavre comme s'il n'était qu'un vulgaire coussin. Son regard est vide, il a l'habitude, c'est devenu courant, comme ramasser la merde de son chien dans la rue.
- Des types viendront récupérer le corps ce soir, pour l'éliminer. En attendant, faudrait que tu m'aides à le mettre là-dedans. Son menton désigne une bâche en plastique laissée par le tueur lui-même, associé taré perdu dans la nature. Tu pourras fouiller ses poches pour te faire un supplément de salaire. Qu'il balance sur un ton froid. A se demander si tuer n'était pas devenu légal dans la nuit.  Enfin, le regard de Fausto trébuche dans celui de Jag et c'est là qu'il se dit qu'il aurait peut-être du prévenir. C'est la première fois qu'il lui demande de se ramener alors que le cadavre est encore là. Et même si le flic est attiré par cette idée, rien ne dit que l'autre clébard pourrait tomber dans de tels délires morbides.
Tant pis, c'est trop tard maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; fausto & jag   rp ; fausto & jag EmptyMar 1 Déc - 19:51

la mort vous va si bien (fausto)
Une adresse, une promesse d'argent, un message de Fausto. C'est rare, mais ça arrive. Il répond pas, ça sert à rien. Il a pas besoin de répondre, l'autre sait qu'il viendra. Il compte pas l'envoyer péter. Les meurtres pour Scorza, ce sont souvent les plus chiants à nettoyer. Et les plus fascinants. Il aime bien y aller. Toute la soirée, il y pense. Et quand le matin arrive, il est réveillé, tenu droit par une curiosité morbide, par une envie profonde de pousser le vice. Il fume sa clope, assis sur son lit, les yeux rivés au plafond, le cœur soufflé par les courants d'air. Sa fenêtre est ouverte. Il fait froid. Il aime ça. Il souffle une dernière fois, écrase, se lève. S'habille. Prend tout ce dont il a besoin. Sort rapidement.  Il grimpe dans sa camionnette avec un frisson. Le moteur grogne, tire, mais finalement toussote et démarre. Il a soif. En chemin, il s'arrête pour acheter un café, noir comme l'ébène. Il le boit presque d'une traite, au fil des rues, des avenues.  Il se pose pas de questions, il fait comme si c'était normal. Parce que pour lui ça l'est. C'est son quotidien, sa vie, sa mission. Son boulot. Et il aime ça. C'est un beau métier. Un métier qui paie bien. Un métier mystérieux, qui lui donne la nausée et qui le force à avoir l'air propre. Il gare sa poubelle roulante à une place où il est pas sensé se garer. Il sort, attrape ce dont il pense avoir besoin et rentre dans l'immeuble. Il demande son chemin, il est presque poli. Presque. Avec une grimace, mais un regard appréciateur, on lui indique le chemin et il monte. Il sent l'odeur du sang, de pourriture et de dépravation avant même d'entrer dans la pièce. Son quotidien. Sa raison de se lever le matin. Il sourit, tranquille. Pousse la porte. Il est là, grand, cheveux foncés et cet air froid qu'on les hommes qui ont vu plus d'un cadavre dans leurs vies. Qui en sont même souvent responsables. Il aime bien Jag. Les hommes qui ont le pouvoir de la vie et la mort. Ça a plus de classe. Une aura de danger profond, qui le remue, lui donne envie de s'agiter, de se battre et de baiser. Pas dans cet ordre, en général pas avec la même personne. Mais ça lui donne l'impression d'être encore plus envie. Et c'est le pied.

Il entre, pose ses affaires comme si il était chez lui, pose sa veste dans un endroit où le sang n'a pas pu aller et, d'un rapide coup d’œil, il fait le tour. La liste des choses à faire se créer dans son esprit, une chose à la fois, en fonction de l'ampleur des dégâts. Il a vu pire. Il a toujours vu pire. Plus rien ne le choc. Les yeux vides du mort le fixe alors qu'il réfléchit. Il tique pas. Il s'avance, s'accroupit, met ses gants et touche les tâches de sang, évaluant le niveau de sécheresse pour savoir quel produit utilisé. Il écoute la voix profonde du rital qui continue de parler. Il se contente de hocher la tête en réponse avec un grommelant indistinct. Le commentaire sur le vol le laisse froid. Il est bien payé. Il a pas besoin du pourboire d'un mort. « J'apprécie la proposition. » Il sourit en coin, moqueur. « Mais je suis là pour nettoyer. Pas pour te voler ton butin. » Il est loup, pas pie. Peu lui importe l'argent, il en a assez, il en a trop. Il veut juste faire ce qu'il doit faire. Aussi bizarre que ce soit. Il est nécrophile. Il aime la mort. Pas forcément les cadavres, la mort elle-même. Sa froideur, sa beauté, son élégance de lady anglaise. Il sourit, se relève et s'approche du corps inanimé. « Ouvres la bâche. » Il le vouvoie pas. On lui a pas appris les règles de bonnes conduites, à Jag. Il sait qu'il doit pas insulter n'importe qui. Il le fait quand même. On lui a dit de vouvoyer les gens, il l'a jamais fait. Sauf en pure moquerie, comme un enfant mal élevé. Ce qu'il a toujours été. Ses gants au bout des doigts, il retourne le corps. Il saignera pas trop en étant soulever. Pas trop de tâche en plus – tout est déjà sur le sol. Il vérifie qu'aucun bout ne va se détacher – ça sent le vécu – et hoche la tête. Il fouille dans sa poche et tend d'autres gants à Fausto. « Sécurité sanitaire. » On ne sait jamais, avec les morts. Il sourit en coin et se concentre à nouveau sur le disparu. Il est temps de le bouger. Il glisse ses mains sous lui, attend que l'autre fasse pareil et sans une once de délicatesse, sans une hésitation, il le soulève. Il est léger. Il les trouve toujours légers, dans la mort. Sans raison apparentes. L'âme ne pèse que 21 grammes. Pourtant, ça fait toute la différence.
Revenir en haut Aller en bas
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; fausto & jag   rp ; fausto & jag EmptyMar 1 Déc - 19:51

Le gamin semble bien prendre la nouvelle. Enfin, le gamin, c'en est plus vraiment un. Surtout lorsqu'il est là, à nettoyer le sang comme si c'était de la pisse. A s'approcher d'un cadavre comme si ce n'était qu'une poupée gonflable. Les deux se fixent et se comprennent sans les mots. Ils savent que la discrétion est de mise, que le moindre faux pas pourra les mener en taule, tous les deux. C'est certainement cette adrénaline qui tient Fausto en laisse, qui l'empêche de déborder juste pour voir comment ça fait, d"être de l'autre côté de la barrière, là où les limites n'existent plus. Là où on tourne le dos aux règles parce qu'on se rend compte qu'on a pas arrêté de nous baiser à coup de lois et de justice foireuse. Ça le fait bander, au flic, d'être dans une telle situation. Ça lui donne des ailes qu'on lui a arraché à la naissance. Les menottes accrochées à sa ceinture c'est rien de plus qu'un décor. Une grande mascarade qu'il utilise pour mieux baiser son frère. Il a le vice dans le sang, ça le bouffe du soir au matin, ça l'empêche d'avoir des pensées claires. Et même s'il le voudrait, il le pourrait pas. C'est comme une maladie, pire qu'un cancer ou encore le SIDA. Ses pensées ont entamé un processus de transformation qui le pousse à la folie. (Si on peut appeler ça de la folie). Doit y avoir un mot pire que ça, plus dégueulasse, plus glauque. Faudrait juste le chercher mais le coq n'a pas le temps. Il fout ses pattes dans la merde et garde la tête haute. Les paroles de Jag lui décrochent un léger sourire, ou plutôt un soupir-rire qui lui donne un air sympathique l'espace d'un instant. On sait pas s'il trouve ça amusant ou s'il s'en fout alors on s'arrête pas sur cet élan de sympathie.  La femme de ménage lui donne un ordre et lui balance même des gants. Le flic joue pas au plus fort et s'exécute. Il y connaît rien en hygiène et en protocole à suivre. En règle générale ça le fait profondément chier, même lorsque ses collègues lui tapent sur les doigts lorsqu'il balance ses empreintes sur une scène de crime dont il est innocent (ça arrive, les affaires qu'on appelle clean dans le monde des corrompus). Ils attrapent tous les deux le corps, dans le silence. Jag à la tête et le flic aux pieds. Un silence religieux leur tombe sur la gueule pendant l'action. Ça prend pas longtemps, quelques minutes tout juste, le temps de bien l'emballer comme une sardine dans sa couverture de mort et de le balancer dans un coin de la cuisine. Il aurait pu se barrer, Fausto, et laisser le boulot à Jag comme d'habitude mais cette fois, c'est pas la même histoire. Il doit attendre le relais des autres, la suite logique de ce carnage. Alors, gardant les gants autour de ses mains, il s'attrape une clope et s'assoit dans le fauteuil en cuir, là, au milieu du salon.

Il ressemble à une sorte de psychopathe qu'on rencontre dans les films. Les mecs qu'on assoit dans de beaux fauteuils sont jamais nets et Fausto en incarne le parfait cliché. Il inspire une longue latte sur son bâton de nicotine et laisse crever la fumée dans l'atmosphère.
- Tout ça n'est que purement politique. Il marque une pause, fixe les tâches de sang au sol. Ses yeux sont vides. Le flic parle parce qu'il déteste le silence, pas par sympathie. Il s'en fiche bien de tenir la conversation ou pas. Les relations n'ont jamais été son fort. C'est à se demander comment il a pu être marié si longtemps. Pour compenser, Fausto se comporte comme le pire des cons avec son ex et son propre gosse. Il ne sait même pas s'il les aime encore, s'il a envie de s'arrêter chez elle pour le récupérer pour la semaine ou non. Ça le fait chier d'être père. Ça l'emmerde d'être un homme divorcé. Il aurait seulement voulu être libre, sans passé, sans attache. Verona, c'est un frein à sa liberté. Une barrière à son éclosion. Pourtant, il la garde dans sa vie, peut-être pour faire chier son frère. Il en sait rien. Pas pour rien que ça rime avec merdique. Sa voix continue. Ses mots s'entreposent les uns après les autres même si ça veut pas dire grand chose. Le bout de sa cigarette s'embrase sous une nouvelle latte. Son esprit se reconnecte à la réalité alors qu'il dévisage Jag. T'auras terminé dans combien de temps, tu penses ? On a besoin d'efficacité aujourd'hui. On est plus en club de vacances. Il parle aussi mal qu'il regarde. C'est pas méchant, c'est sa façon d'être. Jag en a l'habitude, c'est leur moyen de communiquer, de se jauger, de plonger dans la confiance de l'autre sans prendre des pincettes. Son menton tombe vers le sol et Fausto fronce des sourcils. Merde, j'ai tâché ma chemise. Son doigt de latex se pose sur la tâche rouge vif alors qu'il soupire. L'hygiène l'emmerde mais la perle de sang absorbe son attention. Belle et tragique.
Revenir en haut Aller en bas
Vassily Ivanov
Vassily Ivanov
Messages : 38 Embarquement : 03/08/2015
MessageSujet: Re: rp ; fausto & jag   rp ; fausto & jag EmptyVen 4 Déc - 21:14

la mort vous va si bien (fausto)
Il est efficace naturellement et le rital pose pas de soucis. Il met ses gants, l'aide à porter, fait ça bien et consciencieusement. Jag a rien à redire. Alors, une fois que le corps est bien emballé, il va vérifier les attaches, saucissonne bien le mort dans la bâche et puis le pousse sur le côté, le faisant rouler sans aucun scrupule. Il le cale dans un coin où ça dérangera pas. Il ne manquerait plus que ça l'empêche de faire son boulot. Ensuite, il se redresse, hausse un sourcil en voyant qu'il se retrouve avec de la compagnie mais relève pas. Ça le choque pas, et si Fausto a envie de rester, grand bien lui fasse. Il a pas honte de se mettre à quatre pattes pour nettoyer. Alors il s'étire, fait rouler les muscles de ses épaules et sort son matériel, se mettant au travail dans un silence de plomb. Il reste concentré, dans son esprit c'est le néant. Il s'applique ; le bon produit à la bonne tâche. Le sang disparaît lentement. La moquette redevient de sa couleur d'origine, le rouge profond, pur et dangereux qu'il affectionne, laisse place à la banalité d'un tapis aux motifs étranges, ethniques probablement. Jag n'est définitivement pas doué pour ça ; il s'en bat les couilles de savoir si c'est un triangle ou un rectangle. Il sait juste en enlever toute trace de passage – et de mort – et c'est déjà très bien. Il ne relève pas la tête, concentré sur son mélange chimique pour le canapé, mélangeant divers produits dans son seau avec la plus grande attention. La voix se fait pourtant entendre, claire, pas forte. Y a de l'ennui. Il doit se faire chier, Scorza, mais il reste là. Pour le surveiller ? Il se vexe pas, mais s'interroge. Il a toujours fait du bon boulot, pourquoi aujourd'hui, il faudrait le surveiller ?

Un rire moqueur lui échappe quand même, comme une inspiration un peu forte, en l'entendant parler de rimes. Voilà qu'il se met à la poésie. Manquait plus que ça. Il sourit en coin et termine, attrapant son éponge et se penchant sur le grand canapé, écoutant distraitement la voix profonde du brun, qui résonne dans le silence. Il a une voix qui vibre, tranchante, c'est amusant. Une voix de parrain. Cliché, certes, mais ça l'amuse d'y penser. « J'en sais rien. Une heure, au plus vite. Deux peut-être, si tu veux la perfection. » Et c'était déjà bien, efficace. Comme lui. Parce qu'il sait bien que sur ce genre de cas, il doit faire ça vite et bien. C'est essentiel. Mais il peut pas faire des miracles ; il a pas encore trouvé la baguette magique qui ferait tout disparaître (y compris son boulot). Il relève pas le commentaire, le prenant pas pour lui. Le commentaire suivant lui fait vaguement tourné le regard et il hoche la tête. « Je peux te donner un truc pour l'enlever. » Il propose, il impose pas. Il va pas faire sa bonne, non plus. Se retrouver à genoux, à nettoyer la chemise d'un autre mec, c'est clairement pas son délire. Il fronce les sourcils en s'acharnant sur une tâche, jusqu'à ce qu'elle devienne presque transparente. Il changea d'endroit, lui laissant le temps de sécher. « Tu va rester là tout du long ? » Il lança un regard moqueur à Fausto. « Pas que tu déranges, mais t'as sûrement mieux à faire que de regarder ça, non ? » Il parle bien sur du ménage. Le regarder de lui, ça vaut bien tout le temps du monde, dirait sa partie narcissique, avec un sourire de Cheshire et un entrechat. Il détourne de nouveau le regard, terminant ce coin là. Il avançait vite, mais pas assez à son goût. Il souffla, se redressa, se frotta le front et continua, le sang grimpant sur ses poignets, tâchant légèrement son pantalon. Tout ça sera brûler après, dans un grand feu de joie, qu'il se fera un plaisir d'allumer. En attendant, il s'en fout. Il a l'habitude de finir couvert de sang, l'odeur de la mort s'infiltrant dans chaque pore de sa peau, le faisant noircir plus rapidement que les rayons UV. Il aura besoin d'une fille après. Ou d'une séance d'entraînement. Ou les deux. Il eut un sourire moqueur pour la soirée et recommença à se concentrer, ayant pas de temps à perdre en réflexion de ce genre. Se mettre à nettoyer avec la trique, ça allait devenir franchement inconfortable. Pas pratique de se baisser.

Il se releva, observant un peu l'étendue des dégâts. Avant de prendre une éponge, regardant Fausto du regard. « Je te propose pas de te rendre utile ? » L'image de l'italien, à genoux dans le sang à récurer lui donna envie de rire. Ce serait divertissant. Son patron le tuerait si il entendait parler – mais bon. Il secoue la tête et se penche, observant la rivière de sang qui tomba de l'éponge quand il l'appuya sur le sol, puis la tordit au dessus d'un autre seau. Un long filet, couleur d'argile, avec des reflets irisés, comme si les globules essayaient encore de s'échapper, de se reproduire, de se répandre encore plus loin. Incapables de s'arrêter maintenant qu'ils avaient commencés leur travail. C'est morbide. Et intéressant. Dans son esprit malade, tout le devenait vite, surtout si c'était pour raconter une blague à la mort. Elle était à la fois le meilleur et le pire des publics.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: rp ; fausto & jag   rp ; fausto & jag Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
rp ; fausto & jag
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LIFE ON BOARD ::  :: welcome my friend-
Sauter vers: