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 rp ; femke & jag

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Hola, Moussaillon !Dans mon sac de matelot, J'ai mis tout c'que j'avais de plus beau
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: rp ; femke & jag   rp ; femke & jag EmptyMar 1 Déc - 19:49

i know it's not your time, but bye bye
must have stabbed her fifty fucking times, i can't believe it. ripped her heart out right before her eyes, eyes over easy. EAT IT EAT IT EAT IT Δ avenged sevenfold

Ils ont temporairement interdit l’accès  à l’étage, sans trop expliquer pourquoi. Y’a eu les policiers, le ruban jaune et tout le fatras, mais les proprios de l’hôtel ont essayé de garder ça discret. Parmi les employés, ça discutait déjà : c’est une femme de chambre qui a découvert la scène, qui a refermé la porte et est partie d’un pas pressé prévenir un gérant, avant de s’écrouler. État de choc. Pas surprenant, de ce qu’elle en a entendu. Du sang partout, dans toute la suite, des objets renversés. Une violence inouïe, qu’on dit les inspecteurs –toujours selon ce qu’on lui a raconté. Elle a vu les civières sortir par la porte arrière de l’hôtel, tandis que la sécurité essayait tant bien que mal d’empêcher les curieux de s’approcher.  C’est que ça ferait de la mauvaise publicité. Des clients qui annuleraient leurs réservations, qui écourteraient leur séjour, et puis ça attirerait quel genre de clientèle, après ? Heureusement que c’est pas la haute saison touristique, tiens. Ça leur laisse le temps de nettoyer tout ce bordel, et de laisser le temps à la nouvelle d’être enterrée par d’autres atrocités bien pires encore.

Le cas a visiblement été bouclé assez rapidement : dès le lendemain, les inspecteurs ont remballé leur matos et une équipe de nettoyage a été appelée en urgence pour débarrasser tout ça. Crime passionnel, l’un a poignardé l’autre à de multiples reprises avant de s’enlever la vie de la même façon, laissant plusieurs litres de sang se déverser sur le lit, imbibant les matelas et les tapis. Pas très poli pour les gens qui doivent ramasser derrière, si on lui demande son avis. Dévalant l’escalier après son quart de travail, sac de sport sur l’épaule, elle marque une pause devant l’étage où tout s’est produit. Elle ne ressent pas de mauvaises ondes, ne perçoit aucune odeur étrange sauf celles des produits de nettoyage qu’ils utilisent déjà régulièrement. Elle jette un œil par la petite fenêtre ovale qui décore la porte, mais ne réussit qu’à apercevoir un bout du couloir –qu’elle connaît comme sa poche.

Juste un coup d'oeil, ça ne fera de mal à personne... pas vrai ? D'habitude Femke n'a pas ce genre d'intérêt morbide, mais du coup ça se passe dans son lieu de travail et elle ne peut pas s'empêcher d'être curieuse. Elle traverse le couloir d'un pas rapide jusqu'à la suite en question, attentive au moindre bruit. Il n'y a personne, pas même quelqu'un en train de récurer. Elle s'avance vers la porte, grande ouverte, et franchit le seuil en prenant garde à ne pas marcher dans un truc qu'il ne faudrait pas. Un stress bizarre au creux du ventre, elle parcourt la pièce du regard. Et puis, ça la frappe. C'est à la fois incroyablement impressionnant et... incroyablement banal. Il y a de l'équipement un peu partout dans la pièce, et même une machine laissée à l'abandon en plein milieu du tapis gorgé de sang. Ça ne sent pas beaucoup, juste les produits chimiques.

Rien d'autre à voir. Alors elle tourne les talons, et sursaute violemment quand elle aperçoit la silhouette qui se tient dans l'embrasure de la porte. « What the fuck. » Son coeur menace de lui transpercer la poitrine, et elle pose sa main dessus comme pour l'en empêcher. Inspire, expire. Femke ferme brièvement les yeux, puis les ouvre et fixe le nouvel arrivant qui n'a pas bougé. Elle le toise d'un air accusateur, pas très amusée par la frayeur qu'il vient de lui faire. Semi-banale ou pas, la scène est tout de même particulièrement glauque et elle a bien cru pendant une seconde qu'elle allait y passer elle aussi. « Ça vient avec le métier, faire sursauter les gens comme ça ? Ou tu trouves juste ça drôle ? » Bah oui, elle est bien au courant que c'est elle qui n'a pas sa place dans le décor. Mais elle n'y peut rien, elle a eu peur et c'est de sa faute: il avait qu'à s'annoncer, au lieu de s'installer derrière elle comme ça, sans un bruit, jusqu'à ce qu'elle se retourne. « Ça fait combien de temps que t'es là ? » Comme si c'était lui l'importun.
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Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; femke & jag   rp ; femke & jag EmptyMar 1 Déc - 19:50

when the fire dies (femke)
Les hommes sont des meurtriers. Des sadiques, des monstres. Aucun animal n'a de pulsions purement sadiques. Aucun chien n'aime mordre. Les rats deviennent accro au goût du sang, comme des junkies découvrant la cocaïne. Ils y peuvent rien. Ils sont la vermine, par besoin, c'est en eux, dans leur sang à eux. Ça se mélange, cocktail Molotov dans leurs veines. Ils y peuvent rien. Ils sont drogués. Vampires en sevrage. Faut pas leur en vouloir. Ils veulent pas attaquer. Ils se protègent, ils s'apaisent. Ils se battent pour leur dose, cette seringue de vie, qui leur fera exploser leurs petits cœurs à gros coups d'adrénaline. Ils sont drogués. Pas sadique. Aucun animal n'est sadique. Il n'y a que l'homme. Qui aime tuer, bouffer, torturer. La torture, c'est humain. Ils le font rire, les flics, avec leurs « crimes inhumains », « monstres inhumains », « meurtriers inhumains ». C'est pas humain ce qu'il a fait, bah non. C'est quoi alors ? Pas animal. On dira qu'il l'a tuée comme une bête sauvage, aussi fort qu'il la baisait de son vivant. Pourtant. Pourtant. T'as déjà vu un chien tuer une chienne parce qu'elle en a regarder un autre ? C'est pas animal. C'est quoi alors ? Monstrueux ? L'audience rigole, tu peux sortir. Ça existe pas les monstres. Ça peut pas exister. Ça fait peur. C'est inventé par Hollywood.

Il toussote, souffle la fumée, gros nuages presque noir. C'est son âme qui s'envole. La cigarette, c'est pas lui qui la suce, c'est elle qui l'aspire. Elle prend son âme par la main et elle l'emmène. Lui, c'est peut-être un monstre. Ou alors, il est juste désespérément humain. Il sourit, clôture ses pensées philosophique d'un écrasage de clope en règle, sous sa botte. Il est grand, il est fort. Il écrase les plus faibles, les objets, même ceux qui lui ont donné du plaisir. La femme jette son vibro, en prend un plus gros. Il laisse le cadavre sur le trottoir, devant cet hôtel parfaitement propre. C'est son esprit anarchiste, celui qui dort vingt trois heures sur vingt quatre. Il attrape sa mallette, ce gros truc noir, greffé à son dos, comme un manteau quotidien. La mort à sa faux, Jag il a ses produits ménagers. Chacun son outils. Chacun son métier. Il se présente à l'accueil, on lui indique l'étage. Une fois qu'il sort de l'ascenseur, c'est pas très dur à trouver. Y a pas trente six chambres bousillées, repeinte en rouge sombre et en rose vif. La cervelle, c'est encore plus chiant que le sang. Il aime pas en retrouver. Ça s'accroche. Comme si ça pensait encore. Comme si ça cherchait toujours à vivre, à s'échapper, d'une quelconque façon. Les organes, ils demandent qu'à sortir. Quand t'es dans le métier, tu t'en rends vite compte. Ils adorent sortir du corps. C'est leur seul moment de gloire.

Il pose ses affaires dans la pièce, et perd pas de temps. Il se met au boulot. Ramasser les morceaux, nettoyer, utiliser les bons produits aux bons endroits. Il enlève sa veste sur un fauteuil fraîchement nettoyé, garde ses bottes. Met des protections en plastique. Fait son job, ce pour quoi il est payé une fortune. Ça rapporte, le nettoyage de meurtres. Les gens qui font le sale boulot sont souvent les mieux payés. Normal. Faut bien qu'il y ait une chose d'agréable dans le fait de nettoyer le sang – et les excréments, et autres joyeusetés que cache le corps humain. La joie.

Il soupire après un temps. Y a toujours du boulot. Mais il a besoin d'eau. Il chope son seau et sort de la pièce, ses protections aux pieds pour pas salir tout l'hôtel. Quand il revient, moins de cinq minutes après, y a quelqu'un. Une petite intruse, aux cheveux bruns et aux yeux bleus. D'un bleu d'océan, de ciel et de pastel. Elle est jolie. Il sourit en coin en la découvrant, pas franchement surpris. Ça arrive plus qu'il n'y paraîtrait. Les gens sont attirés par le côté obscur de la force. Dark Vador serait fier de la race humaine. Elle a sursauté ; elle s'attendait pas à le trouver là. Quelque part, ça le fait sourire. Et ouais, tu t'attendais pas à trouver quelqu'un de vivant, petite demoiselle. Il hausse un sourcil en l'entendant reprendre la parole, se redressant, avant d'aller poser le seau rempli d'eau à sa place. « J'aime voir les femmes sursauter. Ça fait bouger leurs poitrines. » Il hausse les épaules. « Quand ton métier t'offre une opportunité, autant la saisir. » Il sourit en coin, remontant ses manches et la regarde. « C'est moi qui devrait te poser la question. » Il la regarde, s'arrêtant de bouger. « T'avais envie de voir si il restait des cadavres ? C'est ton délire, les morts ? Te masturber sur une scène de crime, ça te fait envie ? » Il sourit, prenant une voix plus grave, comme si il lui parlait au bout du fil d'un téléphone rose bonbon, bien sale, bien pervers. Ça l'amuse. De la voir sur la défensive. La petite intruse.  
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Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; femke & jag   rp ; femke & jag EmptyMar 1 Déc - 19:50

i know it's not your time, but bye bye
must have stabbed her fifty fucking times, i can't believe it. ripped her heart out right before her eyes, eyes over easy. EAT IT EAT IT EAT IT Δ avenged sevenfold

La voix grave résonne dans la pièce, chaude, agréable à l’oreille. Mais les mots qu’elle prononce lui feraient lever les yeux au ciel si elle n’était pas aussi nerveuse. Elle sait qu’elle ne devrait pas être là et il le sait aussi. Ça n’a pas l’air de le déranger, lui, même s’il lui retourne la question. Elle pourrait mentir, prétendre qu’elle vient tout juste d’arriver, qu’elle était perdue –mais quelque part elle sait bien que ça ne passera pas, que ça ne sera pas crédible. S’il est là depuis plusieurs minutes il saura forcément qu’elle n’a pas déboulé ici par hasard. Alors elle hausse lentement les épaules. « Quelques minutes. » Il est beau, le teint foncé et les yeux d’orage. Il est charmant. Enfin non, charmant n’est pas le mot. Charmant, c’est gentil, c’est adorable, c’est un sourire lumineux et grands yeux chaleureux. Lui, il est attirant, magnétique, plutôt. Il n’a pas le charme bon enfant des gentils garçons. Il a cette aura dangereuse qui n’est pas sans lui rappeler Francesco, son mari. Les yeux de glace noire, le sourire moqueur.

« Visiblement pas autant que toi. » Elle répond sur le même ton, sourire aguicheur –et trompeur. Elle n’a pas envie de le séduire, Femke. Les types de son genre, elle a déjà donné. Elle a donné dans les cris et les coups et les promesses jamais tenues et les mains qui ne peuvent pas rester loin de l’autre bien longtemps, que ce soit pour frapper ou caresser. Non, Femke ne veut pas s’en approcher et pourtant elle se refuse à s’enfuir. On ne montre pas aux loups qu’on a peur, et surtout on ne se montre pas faible devant un prédateur. Le sourire s'évanouit bien vite, mais les yeux bleus ne quittent pas l'homme qui lui fait face. Elle en prend la mesure. « C’est bien plus banal que ce qu’on pourrait croire. » Ou alors ce n’est qu’elle qui n’a pas de cœur, qui ne cille pas devant la violence de l’Homme parce qu’elle a vécu avec le pire de tous ? « Pas de quoi fantasmer. » Et puis on ne se moque pas des morts, on ne rit pas à leurs dépens. On ne se gausse pas de la violence et pourtant c'est ce qu'il fait. Vrai qu'il en voit plus que d'autres, lui: le sang qui coule comme de l'eau, la peau qui bleuit, le corps qui se putréfie. L'inélégance de l'absence de vie.

Et puis elle fait quelques pas vers l'avant, son regard papillonnant de droite à gauche, sur les murs et le lit et l'équipement qui gît au sol. « Pourquoi tu fais ça ? » Elle ne parle pas de ses impolitesses, mais tout simplement de son métier. Elle voudrait lui demander comment aussi, comment peut-on nettoyer de pareils désastres, de pareilles horreurs. Il a dû en voir de bien pires et certainement cette pièce baignée de sang ne doit être rien comparé à d'autres scènes de crimes bien plus atroces. Et enfin elle se dit que ça doit payer les factures bien mieux que de refaire les lits et passer le plumeau.

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Vassily Ivanov
Vassily Ivanov
Messages : 38 Embarquement : 03/08/2015
MessageSujet: Re: rp ; femke & jag   rp ; femke & jag EmptyVen 4 Déc - 21:38

when the fire dies (femke)
Il hoche la tête, sourit, s'amuse, rentre dans la pièce sans se préoccuper d'elle, petite intruse aux cheveux d'ébène et aux yeux cristallins. Elle a de beaux yeux, grands, bleus, violents. Il aime bien. Mais il a du boulot. Si elle reste, il la basculera peut-être sur le lit à peine nettoyé, pour remettre de la vie dans un endroit mort. Pour apaiser les esprits en rut restés frustrés dans la pièce blanche. Mais il doit d'abord faire son job. Il remonte ses manches, pousse ses affaires dans un coin et attrape, traînant un peu la patte, le temps de la jauger, de lui poser les questions que l'arrogant qu'il est aime poser. Essayer de la mettre mal à l'aise. Il note que ça ne marche pas, ça ne le choque pas. De plus en plus de gens sont habitués à la violence, aux drames, à la mort. Surtout dans le Bronx. Il sourit en coin en l'entendant et mime une révérence, plein de moquerie, pourri jusqu'au bout des ongles. « Je plaide coupable. Je suis un grand nécrophile. » Et ouais, il prend son pied. Nettoyer le bordel des morts lui donne profondément envie de baiser, de sentir chaque veine pulser et de sentir la putain de vie qui l'attend encore. Chacun son délire. La mort est son amie, son amante, sa salope privée. Il a l'habitude qu'on lui demande si ça l'excite. Ça le fait toujours rire. Il sent son regard sur lui et s'en plaint pas, attrapant une bâche pour protéger un meuble pas touché, tranquille, confiant dans ses gestes et dans son métier. Il le connaît, il sait le faire. Il hausse un sourcil en l'entendant reprendre la parole. « Ah bon ? Ce n'est pas un cas rare ? Voilà qui explique mon salaire. Je me demandais pourquoi je gagnais autant. » Il sourit, clairement moqueur. Il est mieux placer que n'importe qui pour savoir que ce n'est pas un cas isolé, que c'est même plutôt courant. Il a du travail tout les jours, plus ou moins lourd. Il sait que la mort s'éclate dans le Bronx, à danser sur les tables et écarteler les mafieux. C'est son petit plaisir à elle. Il sourit, continuant sans se préoccuper du regard trop bleu de la brunette sur le pas de la porte. Elle entre et il la regarde vaguement. « Fais attention où tu mets les pieds. » Qu'elle salope pas son boulot, en plus. Si elle marche dans une flaque de sang et s'en va dans l'hôtel, il sera bon pour devoir nettoyer derrière elle. Et aussi tentant que ce soit de mater son cul sur toute la largeur des couloirs, il a mieux à faire. La question le fait sourire. « Pourquoi je fais quoi ? Nettoyer ? » Il hausse les épaules. « Faut bien que quelqu'un le fasse. » Il se relève. « En tant que connard dénué de sentiments, je me suis porté volontaire. » Il secoue la tête et se penche, virant les draps couleurs de nuit écarlate et sourit. Il sort son téléphone et met de la musique, pas trop fort, mais pour combler un peu, préférant toujours mettre du son en fond. Il continue son travail, la jaugeant de temps en temps. « Si c'est pour me mater, tu peux prendre une chaise, ça va durer un moment. » Et il n'aurait rien contre la voir là un moment. Plus de temps pour la convaincre d'écarter les cuisses – ou pour trouver l'opportunité de se glisser entre. Pas besoin de plus pour faire son bonheur ce soir.
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