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 rp ; bébé & jag

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Hola, Moussaillon !Dans mon sac de matelot, J'ai mis tout c'que j'avais de plus beau
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyJeu 22 Oct - 22:11

tu griffes, petit chat (bébé)
Il dormait bien, il était bien. Sur son matelas crasseux, le bois qui grince dés qu'il respire trop fort, avec sa vieille couverture râpeuse et les araignées qui le dévisage depuis le plafond. Il était bien, il rêvait en noir et blanc, d'un vieux film, d'une série d'aventure, d'un petit con qui cherchait le chemin, sans le trouver jamais. C'était divertissant. Mais l'autre conne, elle a mis sa musique, elle danse avec ses bottines qui tapent sur le sol, fort, trop fort. Il gronde, mais rien n'y fait. Les couleurs reviennent, le sommeil l'abandonne avec un rire cruel, aussi sadique qu'un couteau dans le cœur. Il se cabre dans son lit, enfile des fringues, les premières qui viennent, il fait pas gaffe, il s'en fout. Il veut juste sortir. Il a besoin de prendre l'air. Il quitte son appart en claquant la porte. Ça résonne dans tout le couloir, ça le fait jubiler. Il a envie de monter les escaliers, d'aller tambouriner à la porte de cette voisine de merde qui a pas compris que le silence, c'est la clé de la vie en société. Comme si il était pro dans l'art de la communauté. C'est beau, c'est ironique. Mensonge éhonté. Il va vers les escaliers qui descend. S'arrête au bout de deux marches, pose son cul sur le sol. C'est crade ; il s'en fout, lui aussi. Il prend son paquet de cigarettes dans sa poche – y en a toujours un, peu importe le vêtement. Il en sort une, l'allume, souffle la fumée dans la cage en béton, contre le métal froid qui lui congèle les fesses. C'est pas super agréable. Mais il s'en fout. Il a le réveil difficile. Il est un peu dans les vapes, la réalité revient et il a envie de lui dire de dégager. Il est pas d'humeur. Il souffle, fait tomber la cendre dans un coin. Il a pas de cendrier de poche ; même pas de canette vide pour créer l'illusion. Alors il s'en bat les couilles. Personne le verra de toute façon. Si ça avait été le cas, ça aurait rien changer. En lui-même, il se trouve trop rebelle, ça le fait rire d'y penser. Comme si. Il sourit, souffle doucement la fumée vers le plafond. Des pas sur les marches, il sent que ça vibre sous ses fesses. Il hausse un sourcil, observant le bas. Elle monte. Elle ? Ouais, elle. Trop léger pour un mec. Il sourit en coin. Elle tourne au coin, il sent la brume du sommeil qui s'écarte un peu plus. Elle. Il la connaît elle. C'est la danseuse, la trop fertile, la grognasse qui pond. Il grimace en y repensant. Il sait pas regretter, il s'en fout. Mais elle le regarde pas comme il faut ; elle a plus envie de lui. Et quelque part, ça le fait bander encore plus. Cette petite lueur dans ses yeux, comme si il était vraiment le monstre qui sort de son placard. Encore mieux que la joie de le voir, bien mieux. Il regarde la brune dans les yeux.  « C'est à cette heure-ci que tu rentres, Bébé? » Il se moque, clairement. Il susurre le nom comme si elle avait été une chatte qui revient chercher sa pâtée après avoir été lever la queue pour tout le quartier. Et ça le fait sourire. Comme le connard qu'il est.  
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Captain Sunlight
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Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyMar 1 Déc - 19:45

chaton
C'est l'heure de rentrer à la maison, petite poupée de chair tendre et de chiffon, de chaleur douce, de déraison. Il faut ranger les plumes et paillettes, ton air heureux, ton air de fête pour rejoindre ta tanière, pour t'y plonger comme une abandonnée qui a trop vendu son âme, ce soir. T'as les muscles qui saignent un peu, le corps gelé par l'arrivée de l'automne qui fait balancer ta jupe légère dans la brise nocturne. Clac clac clac, jolie mélodie de tes talons contre le trottoir ; c'est la chamade du macadam, la mélodie du Bronx. T'as pas le courage d'aller te glisser dans les bras de tes amours, de tes amants d'un soir ; t'as même pas la force de te dépêcher, de penser aux regards des vautours aux yeux brillants dans la nuit noire. Tu marches  comme une funambule sur son fil invisible, comme une gamine trop fatiguée à la poésie fragile, aux moeurs légères qui se fondent dans les ombres des lampadaires que tu croies tiennes, qui te rappellent à ton aura de petite fille des sombres rues. Allez Bébé, plus que quelques mètres, plus que quelques marches et tu pourras retrouver ton lit et tes histoires, tes rêves de conte de fée où le prince charmant existerait et t’emmènerait quelque part qui sent bon le sable et le soleil. Comme il l'avait promis, une fois. Comme tu l'avais cru, comme tu t'étais fracassé les ailes, sans protection, presque toute nue. Tu gravis les marches de tes petits pas de danseuse, tes mains dans tes cheveux de garçonne, la mine sur le sol, comme si tu cherchais quelque chose de beau qui aurait pu se casser la gueule. Puis, tu tombes dessus comme une traumatisée, sur ces yeux bleus, sur ses traits de malfrat, sur son corps de bête sauvage. C'est Jag qui t'attend là, le violent, celui que t'as pas pu calmer de tes yeux de biche et de tes gestes de camée.  Puis tu revois la mort, sanglante et putain, qui t'a salué du bout des doigts ce jour là, quand t'a emmené la minuscule partie de toi à l'abattoir. Tu te souviens encore de ses yeux à lui ; féroces et implacables, intraitables et haïssables. Et tu l'as haï comme t'as fini par le craindre ; les frissons dans le bas du dos quand tu crois l'apercevoir au détour d'un couloir, les bouffées de chaleur quand t'entend un cri de femme perdu dans le noir. Alors il faut fuir Bébé, il faut prendre tes petites jambes de petite traînée à ton cou pour fuir tes démons mais surtout le diable, pervers et perfide, qui te sourit. Alors, c'est le regard noir de l'indifférence pressée, qui se perd sur son visage sans arriver à être crédible. "Qu'est-ce que ça peut te foutre, Jag ?" T'es récalcitrante, t'es bornée, pas très marrante quand tu détestes. C'est pas comme quand tu croyais l'aimer, perdue dans vos corps à corps sauvages, convaincue qu'il était cce dont t'avais besoin. J'suis plus à toi, t'as envie de rajouter mais tu crains la tempête, l'ouragan, le tsunami de rage et de colère de la dernière fois. "Laisse moi passer. S'il te plait." Tu lui dis et t'as peur qu'il recommence. A travers la fumée de sa cigarette tu peux déjà sentir son sourire de fête. Allez Bébé, c'est l'heure de rentrer à la maison, petite poupée de chair tendre et de terreur, de souvenirs éventrés, de cauchemars rieurs.  
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Captain Sunlight
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MessageSujet: Re: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyMar 1 Déc - 19:45

tu griffes, petit chat (bébé)
« Mon foutre te manque à ce point, que tu t'en inquiètes tout de suite ? » Il sourit, arrogant, la clope au bec, les doigts accrochés au bâton tueur, si fragile, si docile. Il se lèche la lèvre, observant celle qu'il veut vraiment entre ses lèvres, plus que le petit cylindre en papier. C'est elle qu'il veut sous la langue. Ses cheveux sont courts, ses lèvres roses, son corps gracile et ses mains fébriles. Il voit qu'elle tangue, à l'intérieur. Elle essaie d'être forte, de le braver, de lui montrer qu'il l'atteint pas. Il aime bien. Ça lui donne envie de la mordre, de lui apprendre. De lui faire baisser ses putains de yeux, de lui faire abandonner ce regard de louve violée. Il aime la voir comme ça. Elle est blessure, il est arme. Elle est ce qu'elle cache. Ça le fait frisonner, jusque dans sa queue qui s'agite d'un soubresaut. Il est accro. À l'odeur de sa peur, à sa colère. Il secoue la tête, écrase sa cigarette à présent terminée. Elle a plus d'utilité. Il laisse la fumée se dissiper à son rythme, sans bouger pour la chassée. Il aime le gris autour de lui. Ça colle à son âme, à sa vie. Et ça lui donne un air de racaille. C'est probablement surtout pour ça qu'il le laisse, en réalité. Il se redresse ensuite, quand il entend le son de sa voix. Ah, sa voix. Il aimerait l'entendre crier. Ou pleurer. Ça doit être beau, un chant de sirène. Il sourit, hausse un sourcil amusé sans bouger, toujours assis sur sa marche. Il est en plein milieu, les pieds deux marches en dessous de ses fesses, les coudes sur les genoux. Ses mains sont dans le vide maintenant qu'il fume plus. Il se passe une main sur la nuque, s'étirant un peu le cou et la regarde, la tête un peu baissée, par dessous ses cils. Comme si il était innocent. Comme si il était gentil. Ça le fait rire intérieurement. Comme si le monstre fermait sa gueule de temps en temps, au lieu de lui déchirer les tympans avec ses cris de rage, avec ses poings de sang et ses griffes d'amertume. Comme si il lui déchirait pas les entrailles quand il essayait de se calmer. Il sourit en coin. « Je t'en empêche pas. » Il la fixe, ses yeux bleus passent sur son corps, si fin, si petit face à lui. Petit oiseau, jolie poupée. Enfant désabusée. Il bouge pas. Il ne l'arrête pas, mais il ne bouge pas. Elle va devoir le frôler pour passer, choisir la gauche ou la droite, se glisser dans l'espace entre lui et le mur. Le toucher. Si il bouge un petit peu, il pourra la faire trébucher. Ou la toucher pour de bon. Glisser sa main sur sa jambe. Embrasser sa peau en mouvement. Mordre. Griffer. L'attraper. Oh oui, il pourra faire tout ça. Il pourrait la laisser passer sans rien faire, mais il sait que ça n'arrivera pas. Pas maintenant, pas comme ça. Pas alors qu'elle a peur. Ça peur est un stimulus trop puissant. Il sourit alors, redresse la tête et la fixe. « Passe. Rentre chez toi. Avant que le grand méchant loup ne t'attrape. » Il se lèche la lèvre, ouvrant un peu la bouche, comme si il savourait déjà la chaleur de son corps, comme si il sentait déjà couler l'envie contre son corps. « Ce serait dommage qu'il te bouffe. » Comme tu as de grandes dents, grand-mère. Il aime le rôle du loup. Il aime l'imaginer en rouge, avec son petit panier, ses yeux candides et l'odeur de la forêt accrochée à son chaperon. Un jeu de rôle, ça pourrait être amusant. C'est peut-être comme ça qu'il décidera de finir la soirée. Mais alors, il doit d'abord l'amadouer. Un peu. Pour la croquer. En conséquence, il se décala un peu sur la gauche, lui laissant plus d'espace sur le droite pour passer. Viens, petit chaperon rouge, petite fille. Viens voir ta mère-grand.  
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MessageSujet: Re: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyMar 1 Déc - 19:46

chaton
T'as la mâchoire qui se carre quand t'entends ses mots coups de poignards qui viennent se planter dans la terreur de ton petit cœur qui palpite, qui s'effrite, qui s'agite. Il va te tuer, tu finis par te murmurer. Il va te tuer, comme il l'a déjà fait, comme il a étranglé la petite maman que t'étais prête à devenir, comme il a déchiré de ses griffes ta possibilité espoir d'avoir votre bébé. Ton bébé métisse, ton bébé ange et démon, ton bébé tué par tes rêves brisés, par ce coup de poing assassin, par ce refus autoritaire que tu revois danser dans ses yeux fauves, une fois la lumière disparue. T'entends encore sa fureur devant ton annonce fragile ; bonne nouvelle, mauvaise nouvelle, de vie et de mort, d'enfant qui vit, d'enfant qui dort. Alors, t'avais décidé de fuir parce que c'est tout ce qui te restait à faire ; il était pas pour toi, t'étais pas pour lui, pour sa folie latente, pour sa violence infinie. T'avais abandonné vos jeux d'enfants terribles pour te réfugier dans l'ombre de l'immeuble, dans les points morts des couloirs, dans les ténèbres de la rue et tu te l'étais jurée ; c'était fini, ces conneries. Plus de Jag, plus de sexe destructeur, plus de relation malsaine, plus de cris au cœur de la nuit, plus de  bleus sur la peau, plus de souvenirs qui donnent envie de pleurer, de rire et de mourir. Alors, tu réponds rien, parce que t'as pas envie de rentrer dans son jeu du chat et de la souris, de Jag et du Bébé, du gamin criminel qui a perdu son jouet. Tu serres ton sac contre ta hanche, t'essaies d'y deviner la forme qui s'y cache. Secrètement, t'as ce désir cruel qui te pousse à en avoir envie, à en avoir besoin, de cette babiole mortelle que tu caches entre tes mains. Puis, il t'invite à passer à ses côtés, à flirter avec la frayeur, à jouer avec le danger. Tu pourrais te sauver la peau et la vie en faisant demi-tour,  en préférant l’ascenseur, en te réfugiant dans la cage de fer mais t'en as marre de fuir devant ses yeux de grand prédateur, ses vices que t'as su partager sans regrets et sans peur. Alors, c'est tes pieds de petite ballerine qui montent les marches, pas à pas. Les pulsations de ton cœur raisonnent comme des tambours et t'as cette excitation morbide qui se mêle à cette peur ancrée et tourmentée, depuis qu'il a posé sa colère sur toi. T'as pas le temps d'évaluer le pour et le contre, de lui donner le temps de réfléchir alors que ses mots de conte de fée macabre viennent t'arracher un frisson, un tremblement incontrôlé. Tu l'imagines, les crocs dehors, les traits monstrueux, son masque de petit garçon innocent qu'il te sert comme une ironie glacée arraché à ses pieds. L'odeur de la cigarette te donne presque la nausée et ça va vite, tellement vite dans ta tête. « Faudrait pas qu'il confonde la petite fille avec le chasseur, ce pauvre chien. » Tu te contentes de lui répondre, arrivée à sa hauteur. Il y a cette froideur mortelle qui s'insuffle dans tes mots et t'aimerais bien qu'il en soit dégoûté, qu'il te laisse triompher. T'effectues pas d'arrêt ; tu veux pas lui donner l'opportunité facile de faire de toi sa poupée de stupre, de nouveau. Alors, dépêche-toi Bébé ; cours, sinon, toi aussi, tu pourrais te retrouver avec un fusil entre les mains et des pulsions pas très saines au creux des reins.  
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MessageSujet: Re: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyMar 1 Déc - 19:46

tu griffes, petit chat (bébé)
Son petit corps s'agite, poupée révoltée. Elle se tend, elle se redresse. Tout son être lui crie de la laisser, de lui foutre la paix, de la laisser faire son chemin dans sa petite vie minable, sans lui, sans eux. Ses yeux le supplient d'abandonner, derrière leurs colère assassine et leurs murmures de haine. Et pourtant. Pourtant, ça ne lui donne que plus envie de la croquer, encore une fois. Après tout, il est homme, elle est femme. Il est prédateur, elle est proie. Ils le savent tout les deux, c'est dans l'ordre des choses. Ça a toujours été comme ça. Jusqu'à ce qu'elle abuse, avec son gosse. Une petit racaille, un vrai monstre, endormi en elle. Les crocs sortis, il l'aurait déchiré, comme son paternel. Il aurait tout détruit, à coups de griffes. Il aurait ouvert un passage dans la vie, répandant le sang et la haine. Plus puissant encore que les gênes qui aurait vrombit en lui. Il pouvait pas vivre. Il ne devait pas vivre. Il ne vécu jamais. Et Jag, il ne regrette pas. Sûrement pas. Mais elle a fuit, la peur au ventre, ulcérée par le combat mortel entre ses reins. Y a rien de plus à savoir. Y a rien de plus à penser. Il la regarde, et il sent tout ça. La colère, la haine, le désir passé, l'envie de frapper, la vengeance, l'ironie profonde d'une vie qui les ramène l'un vers l'autre. Il se positionne, revêt ses lunettes de grand mère et se pousse, innocent dans son rôle. Derrière son masque, il rigole. Il attend. Elle passe, il sourit en baissant un peu la tête. Elle répond, bravache, convaincue. Elle ne l'aime pas. Et il adore ça.

Un pas derrière lui, il l'entend. Alors il se lève. Pousse sur ses jambes. Un sourire et il grimpe les quelques marches. « Hey, Bébé. » Ce surnom. Ça le fait penser. Il aime pas ça. Il aime pas réfléchir. Il la rejoint, attrape son bras, sert et l'attire à lui, son dos contre son torse. Il la dépasse, elle est toute petite. Elle a l'air fragile contre lui. Il passe son bras autour d'elle, la coince contre lui. Il plonge le nez derrière son oreille et inspire son odeur, comme un loup en rut, un chasseur affamé. Il reconnaît sa proie comme sienne. Il a envie de marquer son territoire, de la mordre à sang, qu'elle voit son nom et son visage, à son côté dans le miroir, jour après jour. Il a envie qu'elle tremble, qu'elle pleure, qu'elle crie, en voyant la marque à vif sur son corps. Les marques. Plein, tout plein. Il rit un peu, ravi de son idée. Il se redresse et sourit, la regardant. « On fait la bise quand on s'en va. » Il se penche de nouveau. « Il faut bien faire les choses. » Il sourit, crispé soudain. « Tu sais que je n'aime pas quand tu t'enfuis. » Il ment, comme un arracheur de dents, comme un avocat, comme un gamin de trois ans. Il aime ça. Oh putain, qu'il aime ça. Parce qu'il peut lui courir après. La punir, se venger. Elle lui appartient pas. Mais là, tout de suite, elle est là. Et dans sa tête, ils remontent le temps. Et il veut la baiser. La marquer. La détruire. La brûler lentement, de son feu de glace, destructeur et douloureux. Parce qu'il n'y a que ça de vrai, dans sa vie à lui. Que c'est ça qu'il veut partager. Et que sentir sa résistance le fait bander. Lui donne envie de la reprendre. Aphrodisiaque meurtrier. Ou comment réveiller un monstre, en une leçon. Dites lui non.
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MessageSujet: Re: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyMar 1 Déc - 19:46

chaton
T'y avais vraiment cru, à ton échappée belle, à ta fuite de fauve qui fait battre ton cœur comme une hémophile, comme une cardiaque, comme une enfant versatile. Mais Bébé, fallait bien choisir entre la peur ou l'abandon, le courage ou la déraison. Fallait bien hausser le menton et arrêter de regarder ses pieds, plonger dans son regard d'assassin, de meurtrier. J'suis pas à toi, t'as envie de lui crier. Pas depuis que t'as déchiré de ta sauvagerie flippante la possibilité vermeille qui grandissait dans mon ventre merveille. J'trouverai plus ma place dans tes nuits sombres, dans l'étau de tes bras, dans la cage de tes lèvres. T'es plus rien, plus qu'un fantôme, un monstre de contes de fée, quelque chose qu'on raconte aux gamins, le soir, pour les effrayer. Puis ça tourne dans ta tête comme une mélodie toute bête, et t'en oublie de courir, t'en oublie presque d'espérer qu'il puisse te laisser t'échapper. Cours, cours, cours, t'aurais du te crier, t'aurais du essayer, pour trouver la force infime de te sauver la peau. Tu touches la liberté du bout de tes talons de danseuse, de strip teaseuse de luxe, de petite poule paumée et t'as pas le temps d'y arriver que tu sens déjà son aura infernal derrière toi, sa force et sa frustration qui t'arrache un frisson. T'es peut-être bien la fille la plus terrifiée du monde quand tu sens son corps d'homme chaud se plaquer contre ton dos, ses mains se serrer contre ton corps qu'il connaît déjà pour avoir été sien, délice du soir, des nuits et des petits matins. T'as le souffle qui se coupe, les membres qui se crispent quand son parfum musqué te rappelle à tes mauvais choix, à tes nuits réfugiées dans ses draps. Son souffle contre ta peau t'arrache un spasme de frayeur, un sursaut de colère, quelque chose qui te remue les tripes, qui te noue la gorge, qui pimente ton parfum avec de la peur. Tu sens ses mots caresser ton front, tes joues et tes lèvres comme des larmes acides qui te trouent la peau. Reste calme, fais pas de bêtises, reste calme, fais face à ta hantise. « Lâche moi, Jag. » T'essaies de lui intimer mais ça tombe un peu plat sur le sol, comme une demande sans volonté, comme une prière qui y croit pas. Tu luttes contre son torse, usant de tes coudes comme moyens de défense, de tes ongles contre sa peau mate. T'essaies de frapper fort mais la prison de ses bras t'entrave comme un animal pris au piège. T'es qu'une putain de proie, Bébé. « J'suis plus à toi, t'as pas compris ? » Tu le provoques un peu, tu joues avec le feu. Tu préférerais encore qu'il te frappe plutôt que de glisser dans ce jeu pervers dont il est le roi et toi la bouffonne. « Si tu me lâches pas, j'te jure que je hurle. »  Vaudrait peut-être mieux que tu te casses la voix, que t'étales tes cordes vocales sur le sol pour que quelqu'un vienne à la rescousse d'une énième pétasse de l'immeuble qui se fait choper dans un coin crasseux de ce repère de froussards. Et tu sais qu'il le sait mieux que toi, que t'es piégée malgré toi.  
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MessageSujet: Re: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyMar 1 Déc - 19:47

tu griffes, petit chat (bébé)
Son petit corps contre le sien, petit chaton pris au piège, dans la gueule du loup, du grand méchant loup, du monstre des cauchemars. Elle s'agite, elle essaie de se défendre. Mais elle a pas la force, elle a pas de force face à lui. Elle sait qu'elle perdra, qu'elle perdra tout. Mais elle continue de se battre, ses petits poings dressés, ses coudes pointus qui lui déchirent les côtés, ses griffes naissantes qui lui labourent les bras. Il frissonne d'extase aux éclairs de douleurs, la laisse continuer, serrant plus encore sa prise, l'emprise qu'il a sur elle, la retenant contre lui. Savourant sa résistance, l'aspirant comme un verre d'alcool, glacé et brûlant, amer et doux dans sa gorge. Il rit en l'entendant. Oh oui, demande, implore. Supplie. Il recule d'un peu, la plaque contre le mur, ses petits seins contre la dureté froide, ses fesses contre une dureté plus chaude. Chaud et froid, abysse et magma. Il laisse son visage dans son cou, le tissu de son haut entre ses dents et il tire, déchirant sur quelques centimètres. Le bruit claque, dur, vole, dans le silence de l'immeuble. Comme si le monde entier se taisait, ce voyeur pervers, pour observer la scène. Il découvre sa peau, si douce, si fragile, qu'il a mainte fois caressée, embrassée, mordue et déchirée. « Hurles. Fais moi plaisir, et hurles, de toutes tes forces. » Il sourit, caresse son ventre du pouce, appuie un peu pour qu'elle sent bien. Il appuie là où ça fait mal, là où ça dérange, là où il y avait cet être foutu, ce démon, ébauche d'un projet, de leurs deux âmes croisées. Mort. Bien mieux mort. « Hurles et rends toi compte que tout le monde s'en fout. Que personne ne te sauvera. Que tu es coincée avec moi. Que tu es à moi, pour toujours. » Il rit encore, rire froid, suave, conquérant. « Aucun chevalier ne viendra te libérer. Tout le monde se fout d'une fille comme toi. Tu n'es rien. Un petit oiseau tombé du nid, une proie facile pour les gens comme moi. » Il embrasse son épaule, passe ses dents sur cette veine qui pulse, qui lui fait envie. « Il n'y a que moi. Que moi qui te trouve quelque chose d'attirant, qui continue de vouloir te baiser. Qui me souvient que tu existes. Personne d'autre ne s'intéresse à toi. » Il mord pour de bon, plantant ses dents dans la chair tendre de son épaule, sous la déchirure du tissu, la libérant quelques secondes plus tard, observant la marque rouge, vive, brillante, qui a l'air de le saluer, enfin placée. Il en tire une satisfaction puissante, un frisson de pur plaisir, démoniaque, dérangeant, de dominant. De sadique, aussi. Mais ça fait partie de lui, il ne s'attarde pas là-dessus. Il aime ce qu'il voit. Et il veut continuer. Il va continuer. Parce que personne ne viendra. Et qu'elle ne lui échappera pas, jamais. Elle est à lui. « Alors hurles, petit chat. Car je ne te lâcherais pas. »
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Captain Sunlight
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MessageSujet: Re: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyMar 1 Déc - 19:47

chaton
Ta  peau juvénile se glace contre la fermeté de son corps de prédateur, de chasseur, de meurtrier et tu sens ta gorge se serrer sous des cris que tu ne pousseras jamais. Ils se terrent, malhabiles et cruels au fond de ton ventre, pour te rappeler à ta peine et à ta perte futures et passées, qui menacent encore, qui enlacent ton corps comme des parasites sanglants, comme l'annonce d'une mort nostalgique et spirituelle. Son parfum se mélange au tien et ses mots te caressent, t'égratignent et te blessent comme les balles d'une mitraillettes, comme des milliers de poignards qui vient souligner tes craintes et tes peurs dans un murmure un peu branlant, à la perfection criminelle. Tu te souviens, dans un éclair aveugle, de cette conversation que t'avais échangé, avec César, un soir d'ivresse douce, réfugiée dans ses bras îles au trésor. Et si quelqu'un me faisait du mal... et si on ne me retrouvait jamais... est-ce que tu serais triste, est-ce que tu pleurerais... dis, est-ce que tu me vengerais ? Est-ce que tu lui ferais peur comme il m'effraye, est-ce que tu le dénuderais comme il aspire ma peau, est-ce que tu lui ferais du mal pour m'avoir touché de toute sa force, de toute sa barbarie ? Mais t'es certaine qu'il pourrait rien faire, ta belle âme-sœur, contre Jag le grand, le puissant, l'ancien amant que t'avais su rêver, que t'avais su aimé comme tu les aimais tous ; sans méfiance et avec folie, comme s'il était le premier qui avait jamais goûté les faveurs de ton lit. Alors, tu te prends à frisonner à sa demande perverse, à sa requête macabre qui te rend muette, par rébellion fragile, par esprit de contradiction guerrier. T'essaies même de réprimer le grognement qui te secoue quand son pouce vint souligner le fruit de votre rupture, la nuit violente, la réaction chienne qui t'avait éparpillé sur le sol, le cœur à l'abandon et le placenta arraché sur cette table d'opération blanche comme la mort. Puis, c'est sa mélodie poignante, sa litanie assassine qui te fait baisser les yeux, qui les mouille aussi un peu, peut-être.

 Tu n'es rien. Tu n'es rien, Bébé. Bébé, t'es même pas Bébé, ni Lady et encore moins Bambi, ou tous ces surnoms ridicules dont tu t'es affublée parce qu'un jour, quelqu'un a bien voulu t'aimer. Il n'y a que lui, tu comprends, petite fille des sombres rues, petite plume perdue au milieu de l'enfer du Bronx ? Il n'y a que lui et sa morsure gangrène qui t'arrache un cri de douleur, qui te rend aussi fragile que la proie qu'il te force à devenir. Hurle, hurle gamine, ou glisse tes doigts dans ta porte de sortie, dans ton échappée belle en essayant de ne pas te faire prendre, comme une voleuse dans la nuit, comme une ombre sur les grands boulevards. Tu sens le métal de la crosse sous tes doigts alors que soudain, tu le pointes l'arme sur le bras qui t'enlace. La prise n'est pas bonne mais t'es certaine que tu lâcherais pour rien au monde. « Il pourra toujours hurler pour moi. » Tu le menaces, la voix tremblante, dans votre embrassade funeste. Parce que si tu tires, t'es certaine que ton sang aussi tapissera les murs.  
(c) AMIANTE
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Captain Sunlight
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MessageSujet: Re: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyMar 1 Déc - 20:36

tu griffes, petit chat (bébé)
Fragile petit oiseau, danseuse étoile dans la nuit noire, attirée par les ténèbres dans ses moments de faiblesses, dégoûtée d'y avoir céder au matin. Elle l'avait laissé faire, avait ouvert une porte qu'il avait décidé de défoncer, à grand coups de reins, de dents, de griffes, de rage, de pieds. Elle avait voulu le refermer, mais il avait dit non. Un refus qui avait marqué sa descente en enfers. Il la voit pas si souvent, Bébé, avec ses jambes de gazelle et son regard de poupée brisée. Mais quand elle est là, elle tremble, elle se tortille, elle se défend, avec la rage d'un condamné à mort qui refuse le dernier saut dans le vide. Elle ne veut pas. Elle sait que ça ne changera rien, mais elle se défend, son petit corps se contorsionnant pour lui échapper. Mais il a la hargne, Jag, il a les mots, la cruauté et la violence nécessaire pour qu'elle arrête de bouger. Il ne la calme pas ; il la détruit. Il parle presque tout bas, serpent aux yeux de kaléidoscope. Il murmure pour que ça s'imprègne dans ses petits os, dans tout son être. Qu'elle ressente chaque mot comme une blessure profonde, à vif, destructrice, comme un coup de poignard sur chaque centimètre de sa peau si douce, si fine, si blanche. Il aimerait la faire devenir rouge, de sang, de fessées, de morsures sur l'oreiller. Il aimerait la serrer si fort que son souffle se perdrait et que ses mains se tordraient. Il aimerait la détruire, la briser, la casser en deux, jusqu'à ce qu'elle supplie pour une libération qu'il ne lui accorderait pas. Pas tout de suite, pas comme ça. Non, d'abord, il faut jouer, il faut pleurer, il faut détruire. Il est malade. Profondément. Elle baisse les yeux, il sent son cou, la veine qui bat contre son oreille. Elle a l'air d'abandonner. Il sourit, fier de lui, fier d'avoir touché une zone sensible. Il sert l'étreinte de sa main sur son ventre pour la soutenir, la tenir contre lui. Il crochète ses doigts dans le tissu léger qui couvre sa peau à sa vue. Pas pour longtemps. Puis elle bouge, un bruit de froissement, un clic et quand il baisse les yeux vers ses petites mains, la surprise le laisse une seconde silencieux. Puis un sourire étire le coin de ses lèvres et il murmure, presque charmé. « Tu vas me tirer dessus, petit chat ? » Il la regarde du coin de l'oeil, prenant sa main libre pour lui tourner le visage vers lui, sans relâcher une seconde le bras autour d'elle. Il la force à le regarder dans les yeux, son regard bleu enflammé d'une soif de folie, d'un amusement sincère et profond. Il n'y croit pas une seconde. Mais le jeu de la roulette russe l'excite plus que le viol qu'il allait commettre. Sa voix se fait mielleuse, suave, joueuse. « C'est comme ça que tu veux le faire ? » Il sourit, incapable de s'inquiéter, incapable de se poser des questions. La peur, c'est froid, trop vivace pour lui. Ce n'est pas familier. Et ça ne commencera pas aujourd'hui. Pas pour elle.
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Vassily Ivanov
Vassily Ivanov
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MessageSujet: Re: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyVen 11 Déc - 12:26

chaton
Tu sens sa menace peser contre ton corps entier, ses poings pressés de heurter ta sensibilité volatile, ses crocs de déchirer le lin de ta peau, sa langue de se délecter de ta chair à vif, de ta fausse innocence offerte comme une chienne sanglante. Tu sens la victoire qu'il croit déjà accrochée au bout de ses doigts, la violence qu'il pourra t'offrir comme souvenir malheureux de vos nuits grises, ni pures, ni mortelles, ni lumière ni totalement ombre. Tu te rappelles de ses soupirs que tu avais senti comme gorgés d'amour, ses mots sensuels dont t'étais persuadée être la seule destinataire, son parfum sauvage dont tu te convainquais joliment qu'il accompagnerait ta vie tranquille de future mère. Tu sens encore tous les mensonges et les illusions que tu t'étais gentiment créés pour satisfaire tes lubies de petite danseuse irrationnelle, de ballerine qui a toujours les pieds dans les étoiles. Alors, l'échappée t'avais semblé simple quand tes doigts tremblant s'étaient posés sur le métal glacé de l'arme immortelle, de ta défense légitime.  Le monsieur t'avais bien gentiment appris à t'en servir ; il avait compris quand tu lui avais expliqué combien c'était dur d'être tranquille, la nuit, en direction de ta tanière de loups sauvages. Bien sûr, lui, il s'en foutait ; c'était qu'un trafiquant de bas-étage qui pourrait avoir son blé, qui parlait à une jolie nana aux yeux doux qui lui demandait, comme un super-héros, de la protéger. Alors c'était facile, comme il le disait ; faut juste tirer sur le cran, vous voyez, puis pas oublier de bien viser et paf, c'était parti pour la grande route du crime, les frissons et la chaleur glacé qu'apportent le risque et le sang qui vous éclabousseront peut-être un peu, mais il vous faudra juste un lavage à 90° et vous n'aurez plus qu'une âme et de la culpabilité à défroisser. Alors merci monsieur, mais comment on est censé faire, quand on est droit dans la ligne de tir, quand l'animal est un loup, quand il est enragé ? Est-ce qu'il faut se laisser mordre, est-ce qu'il faut abandonner ? Parce que toi, t'as encore les mains qui tremblent et son visage sur le tien, ce face à face morbide appelle doucement la bile qui bout dans ton ventre à l'inonder de toute sa crasse. C'est la valse du bleu électrique et du brun solaire qui hésite à brûler ou à mourir. Et, de son sourire bienheureux et débonnaire, il te défie de commettre l’irréparable, de changer de peau pour celle que t'étais certaine de jamais devenir ; une dangereuse, une bête enragée, une femme au lieu d'une fille, un adulte qui se bat au lieu d'une enfant qui pleure. Alors, tu appuies un peu plus l'arme sur la peau mâte de ton agresseur et tu hausses le menton, comme une apprenti amazone de la terreur : « Me pousse pas à bout ou ça finira comme la dernière fois ; de la douleur, un ventre ouvert et une vie en moins. » T'as un rire nerveux qui te chatouille la gorge, un amusement vicieux qui te secoue les reins. « Tu te rappelles, pas vrai ? » 
(c) AMIANTE
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Vassily Ivanov
Vassily Ivanov
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MessageSujet: Re: rp ; bébé & jag   rp ; bébé & jag EmptyVen 11 Déc - 13:37

tu griffes, petit chat (bébé)
Elle retrouve des forces, elle cherche la porte de secours. Elle l'a prise dans son sac, a déverrouillé la serrure et attend pour l'enfoncer, d'un grand coup de pied. Elle est belle, dans son désespoir, dans son espoir enfantin, dans cette bouée de sauvetage. Elle pense que tout ira bien, avec sa petite main sur le canon. Et lui, il a envie de rire. Parce que la mort est une vieille amie, une collaboratrice, une promesse. La vie n'est rien qu'une suite de jours, d'heures, de minutes, destinées à faire attendre. Il n'a pas peur. Il rigole. Elle parle, bravache, cherchant du courage dans la froideur de l'arme entre ses doigts. Elle a l'air un peu plus en forme. Il trouve ça drôle. Elle pense pouvoir gagner, avec le tube noir, rempli de poudre et d'explosifs. La version miniature d'une bombe, prête à lui péter à la figure. Il plonge son regard dans le sien, la juge et la jauge, évalue son potentiel. Elle ne tirera pas. Il sourit, en l'entendant parler, de son sourire vicieux, carnassier, assassin. Elle a été le plus affectée par tout ça. Il y a deux minutes encore, elle tremblait, pleurant cette vie qui n'avait même pas commencé, morte dans l’œuf. Là, elle l'utilise, le lui lance à la figure comme de l'acide et espère faire de l'effet. Il penche la tête sur le côté. Elle essaie, au moins. Il aime sa résistance. La voir se débattre dans les lianes. Il n'aura que plus de plaisir à tirer sur la corde pour resserrer l'étau. Il la retourne d'un mouvement de bassin, la plaque dos au mur, libère sa chaleur. Il attrape son bras, écrase son poignet entre ses doigts et l'attire. Leurs corps se retrouvent, mais il lui fait face. Il attire son bras, si fin, si fragile, qu'il pourrait casser d'un coup sec. Et il pointe l'arme sur son propre ventre. Il la lui laisse, il la regarde dans les yeux. Une main sur elle, leurs jambes emmêlés. Elle est petite, il baisse les yeux pour garder son regard brun accroché à ses ténèbres de glace. Il sourit. « Ouvres moi le ventre, alors. Venges toi. Venges la vermine qu'on a condamnée. » Ses yeux se durcissent, comme sa queue. Il prend son pied. La violence à l'état brute. Elle ne tirera pas. Jamais. Elle ne pourrait pas. Il le sait, il le susurre dans son esprit. « Utilises ton nouveau jouet. Déchires moi comme je t'ai déchirée. » Il pose son front contre le sien, parle à deux centimètres de ses lèvres. « Tues moi. C'est le seul moyen de me faire partir, Bébé, tu le sais. » Confiant, vicieux, moqueur, destructeur. To jag. Déchirer, planter. Tenter. Il ne la lâche pas, l'accule, la force. Il sent le bout de l'arme contre son ventre. C'est froid, à travers le tissu. Le démon en lui se tortille, savoure le sang, la douleur. Il ne s'est jamais fait tirer dessus. Jamais vraiment. Il se demande si ça fait mal. Il se demande si il mourrait vite. Il se demande si il y aura beaucoup de sang. Il se demande qui nettoiera la scène, si il est mort. Il la regarde dans les yeux et la défie. Parce qu'il sait qu'elle le fera pas, peu importe sa rage ou sa colère. Elle est faible. Une fille brisée, démolie, poupée de cire fracassée. Lui, c'est le chasseur, le tueur, celui qui hante et tourmente. Elle ne peut pas le tuer. Elle ne peut pas.
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