rp ; jag & mado

Sujet: rp ; jag & mado Jeu 22 Oct - 21:52

me regardes pas, tu vas te brûler (mado)

Il frappe, frappe, frappe encore. Ça cogne, ça défonce, ça déchire. Il aime ça. Il aime le son. Le boum boum bang. Régulier, profond. Ça résonne dans tout son être, dans son poing, dans son bras, dans son épaule, dans sa gorge, dans son cœur. Ça pulse, son sang s'échappe en rythme. Ça fait boum, ça se sert. Son autre bras se met en branle, ça fonctionne bien, machine bien huilé. Il grogne de contentement, connard satisfait. Il a la forme. Sa capuche sur sa tête, le sweat sans manche déchiré sur le bas, gris délavé, usé. Il a vécu une guerre ou deux, des baises infinies et des heures de sport intensif dans la vieille salle de boxe abandonnée. Y a que lui là, lui, ses poings, le punching-ball, et le silence. Le putain de silence, spectateur hautain, assourdissant. Il se sent toujours acclamer, en silence. C'est une foule, un stade, une meute de loups. Qui réclament du sang, de la baston, de la hargne pure et dure. Il cogne jusqu'à plus pouvoir, jusqu'à finir sa série et devoir reprendre son souffle. Y a pas de douches en état de marche, il va devoir rentrer jusqu'au Parking avant de pouvoir virer la transpiration qui ruisselle, colle, exhale la testostérone et la rage de vaincre. Il aime ça. Il sait que beaucoup trouve ça dégueulasse ; ça ne le rend que plus agréable à ses narines. L'odeur du travail bien fait. Il s'étire, laisse ses muscles se calmer. Ses bras sont durs, tendus, vibre de satisfaction. Quand il sort, son sac sur l'épaule, un courant d'air lui glisse dessus, sans le toucher. Il souffle, ça fait de la fumée. Ça lui donne envie d'une clope. Mais il prend pas son paquet, pas encore. Il veut profiter encore un peu de l'ivresse, de l'adrénaline, du calme qui clôture chaque séance en face à face avec sa victime de mousse. Il se lèche la lèvre. Dix sept minutes. Il voit l'immeuble qui se dresse, tour solitaire, déglinguée, en ruine. Une pute violée. Une catin abusée. Il est beau. Il sourit, de son sourire désabusé, un peu moqueur, violeur. Ça lui donne envie de baiser. Le sport. L'image. Il a de l'énergie en trop. Il s'arrête devant la porte. Des pas. Il l'ouvre, regarde par dessus son épaule. Voir si ça vaut le coup de tenir ou si il va la claquer bien fort sur la gueule du crétin qui est encore dehors à une heure pareille. Ce serait bon aussi, un putain de pied. Des jambes, des hanches, une poitrine, des lèvres pulpeuses, des lèvres de suceuse. Qu'elle est bonne, elle. Il sourit, s'adosse à la porte. La fixe. Attend. Le destin est une pute, et là son destin immédiat, c'est cette pute là.

Sujet: Re: rp ; jag & mado Mar 1 Déc - 19:48

l'obsession n'a rien de bon. rien de beau.

tu observes. discrète. à travers cette vitre brisée. tu admires le moindre de ses faits et gestes. ses mouvements violents. ses coups de poing donnés, virulents, colériques. il se donne à fond et tu salives, te mords la lèvres inférieure, si fort. il est beau. tellement beau. couvert de sueur. actif. rapide et régulier. il opère ce même schéma constamment. le même nombre de coup à répétition et tu te poses cette question. qu'est-ce que ça te ferait ? de subir ces coups-là ? ses coups de reins à lui. cette puissance qui se déverse sur toi. tes cuisses se ressert à l'idée que ça pourrait être lui, entre elles. tu as rarement ressenti cette engouement pour un homme. cette obsession. elle ne date pas d'hier. oh non. souvent tu l'as observé dans la rue. tu l'as suivi dans les couloirs, feignant un simple passage. souvent, dans ton bain chaud, tu as glissé ta main bien bas, pensant à lui. à son regard. à ses lèvres posées sur toi. sur tout ton corps. il est ton fantasme. ton désir inassouvi. ton besoin le plus pressent. comme une dose, après des semaines d'abstinence. mais que fais-tu là mado ? cachée, dans l'ombre ? depuis quand aborder un homme pour te faire sauter t'intimide ? depuis ta rencontre, sûrement. depuis que vos regards se sont croisés, pour la toute première fois, dans le hall du parking. et qu'il ta transpercé. tu n'oublieras jamais ce regard, bon sang c'est indescriptible. cette façon qu'il a eu de scruter le fond de tes yeux. de te marquer. il te terrifie. te donne des frissons. quelque chose chez ce garçon, te met en garde. tu as peur. peur de lui. peur de découvrir de quoi il est capable. et de plonger, la tête la première dans ce puits sans fond. prudence. il s'apprête à partir. tu te vautres alors sur le sol. pensant ne pas avoir été repéré. tu le vois quitter le centre abandonné. trempé. son sac sur l'épaule. tu pourrais le suivre à l'odeur. celle du mâle, du vrai. l'odeur de la virilité. celle à laquelle tu réponds si bien. comme si tu rentrais chez toi, tu marches. à peine plus loin que lui. pour arriver au même endroit. devant cet immeuble insalubre. toi et ta fourrure noire sur le dos. par un froid pareil, tu n'as pas honte de porter une jupe aussi courte, et des talons aussi hauts ? tu fais le trottoir, voilà ce qu'on pourrait croire. comme à chaque fois, tu penses le suivre à son étage, puis rentrer à la maison. sans jamais lui adresser un mot. mais pas cette fois. non. cette fois, il s'arrête, t'empêchant de passer le seuil de la porte, et te fait l'honneur d'être admirée. tu te stoppes net. face à face. comme au premier jour. tu ne sais pas quoi dire. tu ne trouves pas les mots. tu paniques. les battements du cœur mort qui est le tient s'accélèrent à une vitesse folle. tu as chaud. tu frémis. mais, tu ne te dégonfle pas. tu soutiens son regard brûlant. aussi intense soit-il. et un pas. puis deux. puis trois. vous n'avez jamais été aussi proches. la tension est palpable, quand tu le frôles pour pousser la porte. et à mesure qu'elle s'ouvre, tu inspires, expires l'air de tes paumons. naïve de croire que tu atteindras les marches.

Sujet: Re: rp ; jag & mado Mar 1 Déc - 19:48

me regardes pas, tu vas te brûler (mado)

Elle est bonne, avec son air brisé, avec ses yeux amers et son aura de dépravée. C'est une fille de la nuit, une fille d'une nuit. Une fille qui n'est là que pour une nuit, quelques heures entre les bras d'un homme ou d'un autre, avant de s'évaporer plus vite qu'un vampire aux premières lueurs de l'aube. Il aime ça. Il aime la noirceur, la puanteur de la ville, la débauche entre ses reins. Il la juge d'un regard, la met bas dans l'échelle de la société, lui colle une étiquette sur le cul, et s'en satisfait. Il s'en fout de qui elle est vraiment. Elle le regarde avec une pointe de défi, comme pour se prouver à elle-même qu'elle tiendra la distance. Il aime ça aussi. Qu'elle se méfie, qu'elle le désire, qu'elle ne voit que lui, pendant plusieurs minutes. Ça fait tressauter sa queue, se tordre ses lèvres dans un sourire à moitié rictus. Il la laisse passer à côté, se glissant dans son dos, proche, tout proche, s'enfonçant dans l'aura rouge sombre de la belle de nuit. Rouge. Elle est rouge. Un rouge presque noir, profond. Il l'imagine en rouge, satin sanglant qui ruisselle entre ses seins. Ça le fait bander. Il referme la porte derrière eux, avance d'un pas. Il ne la lâche pas. Il a envie. Grand méchant loup, change de chaperon à croquer. Contentes-toi de la princesse des nuits, princesse du Bronx. Il se lèche la lèvre, tend la main et passe un bras autour de sa taille, la faisant tourner et la colle contre lui. Ses yeux bleus, océan, ciel embrumé, se battent en duel avec ceux d'un brun sombre, si proche d'un coup. Elle peut se débattre. Il l'espère à moitié. Ses mains descendent sur son cul. Il s'en fout de son refus ou de son approbation. Il veut. Si il doit payer, peu lui importe. Il passe cinq doigts sous sa jupe, trop courte pour être autre chose qu'une invitation. Comme si elle marquait le chemin d'une flèche rouge. Rouge comme elle, rouge comme le désir, rouge comme le sang qui pulse, en lui, contre elle alors qu'il l'attire. De l'énergie à revendre, un besoin viscérale de combattre au corps à corps. Avec elle, contre un mur ou entre des draps. Il s'en fout du choix, des détails. Il se penche et capture ces lèvres entrouvertes, forçant sa langue dans un ballet animal, sauvage, presque violent, choisissant pour elle, se satisfaisant des réactions de son corps contre le sien. Pas besoin de plus pour avoir une réponse clair. Il connaît ces réactions, ces réponses discrètes, subtiles. Jamais mensongères. La tête peut dire non, si le corps dit oui, tout est foutu pour elle. Il la pousse la fait reculer, l'embrasse toujours, la relâche quand il le veut et la regarde, haussant un sourcil. Une porte ouverte. À enfoncer ou à refermer.

Sujet: Re: rp ; jag & mado Mar 1 Déc - 19:48

l'obsession n'a rien de bon. rien de beau.

tes pas. et les siens. tu marches lentement. tremblant presque, quand tu comprends qu'il te suit. il est tout près. il est juste derrière toi. la tension est palpable. tu es terrifiée. lorsqu'il t'attrape. d'une seule de ses mains tu fais volte-face. forcée au contact. et quel contact. vos corps l'un contre l'autre. habillés. mais ça ne cache rien. tu sens le désir. tu sens le besoin qu'il éprouve pour toi. contre ta cuisse. la protubérance virile qui te met en garde. tu vas avoir mal. vos regards se croisent et c'est la fin. de tout. du raisonnable. ce contact suffit à dire : je te veux. il t'informe. rien de plus. tu n'as pas mot à dire. tu vas subir. subir ses mains qui se baladent en bas. qui te procurent des frissons. mais ce n'est rien. rien comparer à la suite. à ce qu'il choisit de toucher, sous ta robe qu'il est si facile d'outrepasser. tu relâches un long soupire, ouvrant grand la bouche. yeux dans les yeux. c'est délicieux. le bas de ton ventre s'agite de plus belle. tu ressens les battements d'ailes de l'excitation. son baiser vient. et tu l'endures si bien. c'est brutal. comme tu les aimes. comme tu t'y attendais. il dévore ta bouche avec une telle violence que tu ne peux répliquer. l'homme se sert et tu acquisse, un peu. tu mords malgré tout ses lèvres pulpeuses qui promettent le talent. tu te laisses emporter, sans retenue, lorsqu'il y met fin. te laissant, impatiente. encore une fois il te gratifie de ce regard. de ces promesses visuelles qui te font bouillir le sang. ton souffle chaud s'abat sur son visage, dans un murmure. "ici." oui. pourquoi pas. soyons fous mado. qu'importe l'heure pas si tardive. quelle importance si l'on vous croise. en réalité. ça t'excite. c'est le danger. le risque d'être pris en pleine action. en plein vice. d'une main sur sa nuque, tu l'attires. tu l'entraînes dans le coin. sombre. semi-caché. adjacent à la porte d'entrée. d'ici on vous verra en descendant les escaliers ou en rentrant chez soi. repliée dans l'angle, il tourne le dos à tout le hall. ainsi tu l'as voulu. ainsi tu n'es visible que par lui. dans la pénombre, tu t'agenouilles, sans mettre fin à votre échange visuel. tes petites doigts de fées s'agitent et descendent son short en plastique. rien en dessous. c'est affolant. ouvre grand mado. et tu procèdes. tu te donnes corps et âme et la tâche ingrate que tu affectionnes tant. tu es douce. précise. chaude. irrésistible. tu utilises ta main, pour toutes sortes de tâche. tripoter, caresser, tâter. ses parties. ses fesses. son abdomen. tu n'épargnes rien. tu es obscènes. tu le vaux bien.

Sujet: Re: rp ; jag & mado Mar 1 Déc - 20:20

me regardes pas, tu vas te brûler (mado)

Elle est bonne, elle le sait, et ça ne fait que lui donner un air de garce qui lui plaît. Il s'en cache pas. Il la sert, la caresse, pince l'une de ses fesses, dévore sa bouche avec la fureur d'un lion en rut. Il s'approprie ce qui est à lui. Pour cette nuit, pour un temps. Il s'en fout. Il se fout de tout. Il sent ses dents et un grondement animal lui échappe. Elle veut la violence qu'il peut lui donner. Il sourit en se disant que rien ne lui ferait plus plaisir que de la combler à ce niveau là, ce niveau si décadent, si profond, des envies sauvages et du désir autodestructeur. Le cratère des péchés. Il la pousse, l'attire, la repousse, la griffe, marque son cul d'une ligne rouge vif. Il va la baiser. Ici, aujourd'hui. Il lui laisse une chance, une ouverture. Il espère qu'elle s'en aille, qu'il puisse l'attraper. Mais elle reste, l'attire. Sa voix vibre, souffle, vole entre eux et il se contente d'un sourire carnassier, se laissant attirer. Un coin sombre, le classique. Simple, rapide, efficace. Elle le défie du regard, insolente pute au regard de braise, pleine d'envie, le péché en collier. Elle soutient son regard, succube à genoux soudain alors que le démon attrape ses cheveux. Il en enroule des mèches autour de son poings et la pousse plus loin. Il la laisse faire, la laisse commencer, rejette la tête en arrière avec un sifflement qui remonte de ses entrailles. Elle fait ça bien. Il profite du plaisir en vague, durcit entre ses lèvres et s'abandonne. Puis, il tire, la force à lâcher. Il la fait se lever, utilise les cheveux noirs comme une laisse. D'un coup sec, il la retourne. Le torse contre son dos, il tire encore pour la forcer à rejeter la tête en arrière, dévorant son cou alors que sa main libre passe devant elle, remonte, déjoue les pièges et découvre sa fente, y enfonçant deux doigts sans s'arrêter. « T'aimes ça en plus. » Il sourit, satisfait, d'une satisfaction de détraqué, d'homme des cavernes. Il fait aller ses doigts plus fort, la perfore sans se prendre la peine d'y réfléchir deux fois, la faisant sienne une fois, rajoutant un doigt pour la préparer à la suite du programme. Il lâche ses cheveux, mord son cou et frotte son érection contre ses fesses. Il remonte le tissu de sa robe, la dévoilant aux regards curieux, indécente catin aux lèvres carmin, encore gonflées des baisers et de la fellation, trop rapidement interrompue. Il compte bien profiter encore de ces lèvres. Elle a la bouche pour ça, moulée pour le job. Il souffle contre sa peau. Elle est trempée, elle lui fait envie. Il la pousse aux portes du septième ciel, l'arrêtant avant qu'elle n'en pousse les portes, contrôlant sa montée et sa descente d'une poigne de fer, douce et force, possessive. Dominant la situation, la dominant elle et se dominant lui. Le souffle court mais l'esprit lucide, il joue, le connard, avec un coup de dents supplémentaire.

Sujet: Re: rp ; jag & mado