Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 rp ; jade & clyde

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Hola, Moussaillon !Dans mon sac de matelot, J'ai mis tout c'que j'avais de plus beau
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: rp ; jade & clyde   rp ; jade & clyde EmptyDim 20 Sep - 11:06

he Makes me feel this way
The next thing I felt was you Holding me close


Des yeux bleus. Des cheveux blonds. Lui ou elle ? Peu importe. Elle gare sa voiture sur le parking, vérifie son maquillage dans le miroir, se passe la main dans ses cheveux. Ses mèches se rebellent, elle sourit. Elle aime quand elles font ça. Elle attrape son sac sur le siège passager, brun, couvert de dessins, élimé sur la bandoulière. Elle le passe autour d'elle, ouvre la portière et sort en étirant ses jambes. Elle roule depuis un moment. Une course à faire à l'autre bout de la ville, qui lui a pris une grosse partie de la journée. Elle vient de revenir du bon côté, s'étirant avec plaisir. Elle aime conduire. Mais la position assise l'incommode toujours au bout d'un moment. La portière claque, fort, résonne. Un son qui tremble. Elle sourit. Met un pied devant l'autre. Ses bottines frappent le sol un peu trop fort, les talons n'aidant pas à la discrétion. Tant pis. Elle se fera annoncée par le bruit sourd, le clac clac régulier. Elle avance, sort de là. Elle regarde autour, le soleil l'aveugle une seconde. Elle garde les yeux bien ouverts, savourant les piqûres sur ses rétines, la brûlure des rayons sur sa peau. Elle frissonne, avance dans la rue. Elle cherche, elle traque, elle trouve. Le vrombissement familier lui donne envie de rire, de soupirer, de gémir. Elle lève la tête. Oui, il est là. Ils sont plusieurs, même. Et pourtant, au milieu du groupe occupé à se garer, c'est lui qu'elle voit en premier. Elle se mord la lèvre, tourne son attention vers son sac, attrape son appareil photo. Elle avance encore un peu, trouve un rebord de mur et grimpe dessus. Les jambes à moitié dans le vide, elle pose son œil contre le petit rectangle, si précieux, qui lui donne accès à tellement de plaisir contenu, qui lui permet d'assouvir son besoin le plus sordide. Chasseresse, sauvage, animale. Elle appuie, le capture, le grave pour toujours. Elle hoche la tête, satisfaite. Il ne l'a pas encore vu. Mais elle sait, qu'il sait. Qu'il sent sa présence, à même sa peau, comme elle le sent pour lui. Elle est sûre qu'il le sait. Que ce soit vrai ou pas lui importe peu. Dans sa tête, il sait. Il la laisse jouer. Elle aime l'imaginer comme ça, le penser comme ça. Broder l'histoire qui se trouve derrière ses yeux bleus et froids, derrière sa crinière blonde et son blouson. Elle sourit, appuie, capture. C'est bon.

Puis il tourne le regard. Elle le croise directement dans l'objectif. Il n'a pas l'air content, du tout. Lentement, elle baisse son appareil, presque surprise de ne pas le voir en fumée, cramé de l'intérieur. Mais non, il tient. Elle le regarde. Il la regarde. Elle est trop visible. Elle n'a pas vraiment réfléchi. Ou peut-être que si. Peut-être qu'elle s'en fiche, dans le fond. Elle murmure quelque chose d'inaudible, saute au sol, fait un pas, le regarde par dessus son épaule. Elle sourit. Joueuse, diablesse, luxure. Elle se tourne, mordille sa lèvre, lui fait un signe, recule. Fait trois pas à reculons. Puis se retourne et rigole en s'en allant. Elle ne court pas, elle marche. Elle jette des regards par dessus son épaule. Il va la suivre. Elle veut qu'il la suive. Son corps en tremble, sa poigne se sert. Elle se retourne, prend une photo de lui. Il est derrière, il est là. De plus en plus proche. Elle a envie de crier. De lui dire de venir, de l'attraper. Elle se contente de rire, de prendre en photo. Elle tourne dans une ruelle, range son appareil dans son sac. Elle entend ses pas. Ils résonnent en elle, aussi forts que les battements de son cœur. Sauf qu'ils sont ordonnés ses pas. Droite, gauche, droite, gauche. Son cœur lui fait des loopings, s'accélère, se calme, lui donne des sueurs froides et des bouffées de chaleur. Adrénaline. Elle rit encore, se plie un peu en deux, se retourne. Il est là, elle voit sa silhouette, le soleil dans le dos. Ombre, menaçante, excitante. Elle est trempée. Elle se mord la lèvre. Recule. Le fixe. Proie consentante, stalkeuse appâtée. Elle le regarde. Sourit. L'attend.

Elle pose une main sur la bandoulière de son sac, l'autre se lève. Ses doigts effleurent sa gorge, ses lèvres. Elle respire fort. Son souffle est chaud sur son index. Elle le mordille, le regarde dans les yeux, recule encore. Pas vraiment. Un peu. Juste un peu. Elle sourit, mutine, moqueuse, tremblante. Un peu folle, complètement dedans. Dans l'instant, dans ses yeux, dans son cœur et ses martellements violents. Violents. Fort. Dur. Oh putain. Elle souffle. Oh oui.
Revenir en haut Aller en bas
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; jade & clyde   rp ; jade & clyde EmptyJeu 24 Sep - 7:55


he Makes me feel this way
The next thing I felt was you Holding me close


Il y a toujours cette foutue impression dans l'air, quelque chose d'inexplicable. Quelque chose de toxique, de grave, d'agaçant parfois. C'est un nuage en mèches blondes et aux yeux bleus qui n'est jamais bien loin de lui sans qu'il ne sache réellement ce qu'elle attend ou pire encore ce qu'elle veut. Clyde a parfois l'impression de devenir fou, que c'est la clope ou l'alcool, à moins que ça ne soit rien de plus que toute cette violence et cette merde dans laquelle il baigne depuis beaucoup trop longtemps. Non Clyde se perd, ne sait pas vraiment si elle est réelle ou pas, mais il n'aime pas beaucoup la sentir si proche, toujours à le suivre, à le photographier. Elle met tout en péril, ses affaires, sa vie, il se sent épié, pris au piège, elle peut avoir des preuves, elle peut le foutre en l'air. Il ne veut pas quitter sa liberté chérie. Celle qui claque son visage sur les longues lignes droites et qui vrombi violemment sur l'asphalte. Liberté. Il est en groupe, roule avec sa meute pour régler quelques affaires en ville. Une histoire de cubains et de trafic foireux. Il sait pas bien quoi. Il s'en fout et c'est surtout la foutue impression d'avoir le moteur de sa Harley remplacé par le cliquetis métallique d'un putain d'appareil photo qui le ronge au sang. Il a les poings serrés et l'esprit qui s'égare. Garce blonde, elle signe sa présence, ne détourne pas le regard quand il ose la défier, en rogne qu'elle daigne encore stalker et épier le moindre de ses gestes quand il n'a rien demander. Elle va devoir répondre à quelques questions. Répondre tout court. Clyde décide qu'il est temps, qu'il en a assez. Pétasse.

Elle s'échappe. Pas vraiment en fait. Elle semble... Jouer ? Clyde se mord la lèvre inférieur, de rage, de frustration plus qu'autre chose. C'est un jeu qui ne l'amuse pas, qui ne l'a jamais amusé. Elle, au contraire, semble jouer, s'amuser de cette putain de situation. Elle peut pas être flic, c'est pas possible, elle n'aurait pas cette foutue attitude. Clyde est paumé, comme toujours avec ce fantôme aux mèches blondes et rebelles. Ses talons claquent l'asphalte et lui la suit, bêtement, mais décidé à lui faire cracher deux ou trois réponses. Il y a des cliquetis qui raisonnent encore, qui explosent contre son crâne, elle le défie, l'immortalise un peu plus. Il devient fou. Il est fou, Clyde a des affaires à régler, des trucs plus urgent et pourtant il se laisse embarquer par cette fille, par cette chose qui le torture depuis des jours, des semaines, sûrement plus encore. Jour de trop, photo de trop, au détour de la ruelle il s'approche un peu plus, le regard glacé, énervé, les poings en traître et en quête de réponses. De mots. D'elle qui s'ouvre et qui se repent. Folle. Il approche, se plaque contre elle, de tout son poids, de toute sa carrure de bête. Connard qui passe ses doigts autour du cou de la belle pétasse et qui se met à serrer, serrer et serrer encore. Il pue la rage, la transpire à travers tous les pores de sa peau et pourtant quelque part rassuré de voir qu'elle existe, qu'il n'est pas si fou peut-être. « Tu me veux quoi à la fin bordel ?! » Il serre un peu plus, l'étouffe et se ravise finalement, lui offre de l'air pour qu'elle puisse lui répondre avant de finir en piteux état dans le caniveau. Les corps plaqués, elle est bouillante, il lui semble même qu'elle est en train d'adorer ça, qu'elle se tortille. Elle dégage un truc bizarre, c'est peut-être excitant, le jeu l'était peut-être finalement. « Ça va tu t'es assez amusée la déglinguée ? Tu te doutais bien que ça finirait par te coûter cher. » Il y a un truc chez elle, un truc qu'il ne comprend pas, dans son regard, sur ses lèvres, sur sa peau. Elle n'est pas comme les autres, ne vit pas pour les mêmes choses, n'agit pas de la même manière. Elle peut perdre la vie et serait presque en train d'en jouir. Contre elle il sent tout, le cœur qui s'éclate contre les os, la chaleur de plus en plus fort, les pupilles qui brillent et se dilate. Il doit être fou. Il doit vraiment être fou d'aimer ça, d'aimer son état, d'en vouloir plus, de presque oublier toute la merde qu'elle a causé dans sa vie dernièrement, tout le fric qu'il a perdu à cause de cette salope. Et pourtant il y a cette chose chez la déglinguée blonde qui l'intrigue, qui l'attire peut-être. Déglinguée blonde.
Revenir en haut Aller en bas
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; jade & clyde   rp ; jade & clyde EmptyDim 27 Sep - 13:39


he Makes me feel this way
The next thing I felt was you Holding me close


Il est là, enfin. Il est sur elle, contre elle, devant elle, au dessus d'elle. Elle frissonne. Ses mains tremblent un peu. Elle prend le temps de savourer sa proximité, de laisser son corps prendre pleinement conscience de la chaleur qu'il dégage, de la fureur dans ses yeux, de ses mains, caleuse, douce, dangereuse, sur la peau de son cou. Il est là. Elle gémit de plaisir. Elle cherche pas à comprendre, à le garder, à l'étouffer, elle s'en fout. Son corps s'enflamme, ses reins se cambre, sa chatte devient humide, elle crochète ses doigts sur son jeans et l'attire contre elle. Il sert, il sert, ses yeux se révulsent. Elle voit des étoiles, des couleurs, son souffle s'étrangle. Elle le tient plus fort. Ses forces l'abandonnent et elle commence à plus pouvoir respirer. Elle s'en fout. Elle aime ça. Elle aime sa force, elle aime sa rage, elle aime le bleu de ses yeux qui devient électrique, froid, cruel. Elle aime l'envie qu'elle y lit, tout au fond. Elle aime qu'il soit plus fort, elle aime sentir qu'il veut lui faire du mal. Qu'il peut lui faire du mal. Qu'il peut la dominer, la rabaisser, la contrôler. Il décide de sa vie, si elle survivra ou mourra dans cette allée. Elle se pose pas la question ; c'est pas elle qui aura la réponse. Il est seul à décider. Ça la rend dingue. Ça fait durcir ses tétons et lui donne envie de mordre sa lèvre jusqu'au sang. Paupières mi-closes, elle le regarde, cherche à reprendre son souffle dans un réflexe humain, dernier soubresaut de son instinct de survie, bataille de son corps pour un semblant de vie. Elle tremble. Gémit. Sa voix à lui résonne, fort, grondante. Il est en colère. Elle aime sa colère. C'est brûlant, chaud, sauvage. Elle se complaît dans sa rage, se roule dans sa haine avec l'envie d'une droguée en manque. Elle n'a pas souvent pu entendre sa voix. Jamais si proche. Jamais pour elle. Jamais aussi fort. Elle a envie de l'entendre plus.

Elle répond pas. Elle veut pas répondre. Elle veut qu'il parle encore, qu'il lui demande encore. Qu'il insiste. Qu'elle puisse découvrir toutes les intonations de sa voix avant de le calmer. Elle veut l'énerver. L'impatienter. Le rendre fou. Elle sourit. Comme une folle, un peu. Elle reprend son souffle, a envie de se frotter le cou pour faire passer la douleur de sa poigne mais n'en fait rien. Elle aime sentir sa main sur elle, même quand il l'enlève. Elle espère qu'il a laisser des marques. Elle a envie de marques. Des marques de lui. Des traces de lui. Elle se mordille la lèvre, rouvre les yeux en grand pour le regarder. Que ça finirait par lui coûter. Oui. Elle s'en doutait, elle le voulait. Elle l'a toujours voulu. Elle veut qu'il lui fasse payer le prix. Elle hoche la tête doucement, lentement, le sourire toujours coincé sur ses lèvres. Oui elle s'est amusé. Mais non, pas assez. C'est jamais assez. Elle le regarde, se redresse un peu. Son cuir frotte contre elle, elle aime ça, jusqu'à la piqûre du métal sur son ventre. Elle le sent qui brûle, même à travers ses vêtements. Accro. Elle bouge ses hanches contre lui, se frotte contre son jeans sans même se faire discrète. Elle se redresse, se rapproche de ses lèvres, ses lèvres à lui, dont elle connaît les grimaces, les sourires, les rictus, les émotions. Elle attrape la lèvre inférieure entre ses dents, mord un peu et sourit avant de la relâcher, pour l'embrasser pour de bon, fort, très fort. Violemment. Fougueusement. Salement. C'est pas romantique, c'est pas beau. C'est avide, c'est sexuel, c'est brusque. Elle lève ses mains sous sa veste, sous son t-shirt, découvre sa peau et fait glisser ses griffes, passe ses ongles à même la peau. Elle l'attire contre elle, elle repasse sur ses cicatrices, elle ne fait pas mal, elle savoure, elle tremble, elle dévore. Elle fait danser leurs langues, elle le force à accepter. Elle cherche. Elle le cherche. Elle le veut. Elle se frotte. Louve, chienne, chatte. Animale. Salope. Traînée. Déglinguée. Des mots, que des mots. Elle plante ses ongles dans son dos, lève une jambe autour de sa taille et l'embrasse encore. Elle s'étouffe encore, consentante et offerte, elle se laisse manger, fondre, consumer. Par l'envie, la luxure. Les deux péchés qui retournent une situation. Dont elle a besoin. Elle gémit, se cabre, se cambre. Et s'abandonne.

Elle lâche ses lèvres, descend dans son cou, repousse la veste sur le côté pour passer sa langue sur sa gorge, dans le creux de son épaule. Elle mord la peau avec un gémissement sauvage, satisfait. Elle a rêvé de son goût, de son odeur. Elle a regardé les photos avec envie, elle a jouit sous le regard imaginaire d'un motard assis sur sa Harley. Elle a tremblé en pensant aux conséquences. Mais elle veut le vivre. Elle veut qu'il la fasse vivre. Elle le regarde du coin de l’œil, s'enroule, le capture. Payer cher. Elle le teste, elle joue. Elle fait la funambule sur les limites, laisse pendre une jambe pour voir si ça suffit à tomber. Se demande si elle doit sauter à pieds joints. C'est amusant. C'est dingue. C'est excitant. C'est bon.
Revenir en haut Aller en bas
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; jade & clyde   rp ; jade & clyde EmptyLun 28 Sep - 20:42


he Makes me feel this way
The next thing I felt was you Holding me close


Il y a un putain de grain de folie chez cette gonzesse. Plus qu'un grain, c'est le cerveau qui semble atteint. Clyde la sent toute chaude, féline contre lui, elle se satisfait de la situation, semble demander plus de violence, plus de ça, de colère, de lui qui veut lui faire payer ce petit jeu de merde. Le bleu de ses yeux est électrique, transmet à lui seul toute la rage, toute la colère et le besoin de réponse qu'il ressent actuellement. Pire encore elle y lit sans mal qu'il n'a pas peur de lui faire mal. Elle ne fait que geindre un peu plus. Sourire et se mordre la lèvre. Elle se dandine aussi cette salope, contre son jean, se frotte comme une chatte en chaleur, comme la plus vulgaire des chiennes qui trouve son mâle et s'ouvre à tous les supplices qu'il voudra bien lui faire endurer. Elle n'a pas peur. Jamais et quand bien même ça aurait certainement pu le prendre de court, il semble apprécier, se demande s'il va en jouer, s'il va jouer avec elle à cette nouvelle partie ou si rien tout simplement. Il ne sait pas, le criminel ne réfléchit pas longtemps cependant, trop curieux de voir jusqu’où la déglinguée peut aller. Trop curieux surtout de savoir ce que cette tarée lui veut vraiment, ce qu'elle cherche. Sa vie ne tient qu'au bout de quelques doigts. Les siens. Elle le sait et pourtant. Putain et pourtant elle s'amuse, ne dit rien, soupire simplement. Lascive, chienne sans laisser à Clyde le luxe d'un mot, d'une réponse, non tout passe par cette attitude ô combien déplacée, mais bandante il est vrai.

« Putain mais t'es qui la cinglée ? » Ses doigts courent sur la peau découverte de la stalkeuse muette. Elle plane peut-être. Il ne voit pas encore l'étendue des dégâts, mais il sait qu'elle ne tourne pas rond. Il la trouve plus intéressante, mais elle l'enrage toujours plus fort. Plus fort comme il s'appuie contre elle, comme il serre l'étreinte pour ne lui laisser aucune occasion de filer. Il la secoue presque, veut comprendre, des putains de réponses qu'elle ne veut pas lui donner. La parano fait son effet dans l'esprit du criminel, mais elle semble bien trop instable pour être dangereuse. Elle s'avance plus qu'elle n'est effrayée, plus qu'elle ne craint pour sa vie. Non elle s'avance, mord la lèvre du mâle pour mieux l'embrasser finalement. Il sent l'envie, l'empressement, la violence qui bousille déjà les reins de cette fille. Clyde se demande qui piège qui, qui se fait avoir. Clyde se demande même s'il ne savait pas que c'était l'aboutissant. Deux êtres tordus, bouffés par des démons, il n'y a presque qu'un seul chemin possible. Et ils s'embrassent. C'est dégueulasse, les langues se cognent et ça lui plaît. La déglinguée lui vrille l'esprit, il vrille l'esprit de la déglinguée. Ça se tourne autour, se contourne, se frotte. Elle passe le tissu pour découvrir sa peau, pour tout avoir, lui déchire sans préavis le haut de toute façon trop large dès le départ. Le mâle découvre la peau, la serre, l'entoure, la marque aussi de ses pattes inquisitrices. Le train déraille, oublie les questions, mais contient toujours la rage et le besoin de réponses. La bouche de la femelle ne s'ouvre que pour lécher ou mordre sa peau, parfois pour donner quelques baisers, sur ses lèvres ou dans son cou. Déglinguée. « Ta belle petite gueule peut se faire écraser contre la brique et ça t'excite. J'sais pas ce que t'es exactement, ni à quoi tu trip, mais tu vas avoir ce que tu veux. »

Sa voix est peut-être plus posée, mais il y subsiste quelque chose. Clyde a simplement arrêté de réfléchir. En l'état il n'obtiendra rien. Que des fentes à culbuter avec rage et une folle, chienne sauvage, à utiliser pour vider un trop plein de frustration. Porté par le mouvement, emporté par le rythme, par la folie de la situation, par ce non-sens complet, il s'en va dévorer les seins nus du bout de sa langue. Le blond ne va pas l'épargner, ni cracher sur une gonzesse qui s'offre ainsi à ses sévices les plus pervers. Elle a beau être folle, elle reste foutrement canon et il serait le plus idiot des hommes s'il n'attrapait pas la lionne se dandinant contre lui. Les dents n'épargnent par les tétons, mordent et tirent, soulagent parfois. Ses mains elles font sauter les boutons et déchirent le jean au passage sans jamais se sentir coupables. Le motard s'offre un passage vers la chatte, vers le cul aussi. Il ne reste qu'une fine étoffe à foutre en l'air, qu'elle se sente honteuse de se traîner jusqu'à sa voiture ainsi après n'est pas son problème, lui prend ce qu'elle lui offre. C'est tout. Rien de moins, mais toujours plus de toute évidence. Ses doigts écartent le sous-vêtement souillé, se plantent entre les cuisses, fouillent l'antre dégoulinante, marquent un territoire conquis d'avance. Elle se dandine, se consume, ça lui plaît c'est certain, mais il s'arrête, lèche ses doigts, fixant de son bleu pervers la chienne. « A genoux. Tu as beaucoup à te faire pardonner, c'est une bonne façon de commencer la déglinguée. » Le connard est vulgaire, irrespectueux aussi certes, mais clair sur ses intentions. Le connard la teste
Revenir en haut Aller en bas
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; jade & clyde   rp ; jade & clyde EmptyLun 28 Sep - 21:05


he Makes me feel this way
The next thing I felt was you Holding me close


La cinglée. Oui. Cinglée. Elle l'est. Ça lui va bien. C'est doux, presque un surnom. Il lui donne déjà des surnoms. Elle frissonne. C'est une coulée de lave dans son dos, agréable, brûlante, destructrice. Chaude. Très chaude. Elle le regarde, elle le veut. Elle le veut pour ça, elle le veut pour tout ce qu'il est, depuis le premier jour. Elle a envie de lui. En bonne fille à papa, elle obtient toujours ce qu'elle veut, ou pète les plombs. Quitte ou double. Un jeu constant. Le double en récompense, la perte en punition. Rien à foutre. Elle s'en fout tellement. Elle veut jouer. Elle l'embrasse, fait passer tout ça. L'envie. Le jeu. La folie. Cinglée. Elle gémit contre ses lèvres quand il répond, elle passe une main dans ses cheveux pour l'attirer encore plus, pour le garder, l'aspirer. Elle le veut en elle. Vite. Elle en tremble. Droguée en manque, qui découvre une drogue encore plus dure. Ça la fait exploser. Disjoncter. Jouir d'avance. Elle descend dans son cou, sur sa gorge, fait courir la pointe de sa langue sur ses veines, savoure la fragilité de la peau, la sensibilité accrue. Elle veut le rendre fou, aussi fou qu'elle peut l'être quand il montre qu'il en a envie. Ce serait mentir que de dire qu'elle est surprise, elle l'a cherché. Elle l'a toujours cherché. Elle récolte ce qu'elle a semé, et elle en meurt d'envie. Elle se liquéfie. Littéralement.

Et soudain, il est sur sa peau, sur elle. Il la touche vraiment. Ça brûle. Ça fait éclater des vaisseaux dans son esprit, un océan, une toile de maître. Des couleurs, des sensations. Marquée au fer rouge, l'esprit concentré sur un point. Sur ce petit point de contact, là où leurs peaux se mêlent, où il est avec elle. Où il la touche, où elle le touche. Où ils sont connectés. Son corps se cabre, elle sert ses cheveux et se mord la lèvre à sang. Putain. Elle le laisse déchirer, tremble d'impatience au son du tissu qui se fend. Y voit un autre signe de sa domination, de lui, et frémit. Elle le veut. Tout entier. Il continue de déchirer, elle se perd, elle se plie. Le mur l'empêche de bouger. Coincée, l'avant brûlant et l'arrière glacé, elle choisit les deux, savoure la frontière, va de l'un à l'autre. Se brûle les ailes et se gèle le cœur. Elle ferme les yeux. Des couleurs, plein de couleurs. Rouge. Du rouge. Beaucoup de rouge. Du orange. Du jaune. Du magma. Un volcan. Elle a envie de crier. Elle ouvre la bouche, mais le cri s'étrangle. Ses lèvres sur elle, elle aspire de l'air. C'est bon, c'est trop bon. Il a parlé, ça vient avec du retard. Elle veut. Elle veut. Oui, elle veut, putain. Viens. Elle parle pas. Elle a pas besoin de parler, il sait quoi faire. Comment faire. Et il le fait. Avec une putain d'envie si évidente qu'elle se contente de lui offrir ce qu'il veut. Elle se cramponne à son bras d'une main vite libérée, plante ses ongles dans le dit bras, alors qu'il la fouille, la saccage, s'approprie un territoire déjà conquis. Ses lèvres s'ouvrent, pas de son. Un soupire de pur bonheur, ses yeux fermés, les joues rougies. Elle le veut, encore plus. C'est possible, plus ? Elle en a la chair de poule.

Il arrête, elle ouvre les yeux sous la surprise. Déjà ? Elle pose la question avec ses yeux. Fait une moue de gamine quand il parle. C'était encore son tour. Elle le regarde, reprenant son souffle une seconde avant de grogner, chat pas content. Elle libère son bras, descend, déboucle sa ceinture, défait le bouton. Elle le repousse, s'accroupit. La tirette finit entre ses dents, elle lève les yeux vers le visage au dessus et lui ouvre sa braguette doucement, appuyant son nez contre la bosse juste devant elle. Elle grimpe, caresse, titille. Sourit et lui abaisse le tout, sortant cet engin qui la faisait frissonner en étant qu'une idée. Le prendre en main, l'effleurer du bout des lèvres, y passer la langue. Elle le quitte pas des yeux. Elle l'observe par dessous ses cils. Se recule, sourit, revient et le prend en bouche, lentement, avant de reculer et de revenir. Encore. Et encore. Jusqu'à plus pouvoir se retenir elle-même, lui faisant la fellation qu'il réclamait, en bonne et due forme, se laissant guider par les réactions de son corps, le sien à lui, le sien à elle. À moitié nue, ses vêtements en lambeaux. Une main à la base de sa queue, l'autre quelque part entre ses propres jambes. Elle se tord, en redemande. Se fait pardonner de la pire des manières, de la meilleure des façons. Elle s'applique. C'est un jeu. Un jeu de luxure, d'émotions, de tourbillons, de destruction. De plaisir. Surtout de plaisir.

Elle le relâche, bouge sa main, passe ses dents sur le gland sans chercher plus loin, libère sa main. Se relève, le regardant avec un sourire de salope. Se lèche la lèvre et le regarde. Elle lève son autre main, couverte de cyprine, d'envie, de son besoin de lui. Elle le regarde, tend les doigts entre eux. Se penche, les pose sur ses lèvres, les aspire avec un sourire, se colle contre lui. Incapable d'être timide, incapable de se poser des questions. Elle s'en fout. De tout. À part de lui. De sa queue. En elle. Maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; jade & clyde   rp ; jade & clyde EmptyDim 4 Oct - 15:24


he Makes me feel this way
The next thing I felt was you Holding me close


Ça s’enchaîne dans une folie qui n'a pas encore de nom, mais Clyde voit la déglinguée s'agiter tout contre lui. Toujours plus proche et il n'a pas l'envie de l'empêcher, de la retenir. Elle est folle, elle a un grain cette fille à se frotter comme une chienne en chaleur, à l'embrasser, à bouffer chaque parcelle de peau qu'elle trouve. Parfois elle enfonce ses ongles, espère le marquer, veut tout goûter, tout toucher. Lui. Il ne peut pas saisir ce qu'il y a dans cet esprit qui tourne à l'envers, il ne le veut pas vraiment. Non il ne veut rien de ça, elle est dans son monde, ailleurs, occupée à stalker, à le surveiller, fantasmer. Occupée à présent à se faire lascive, salope contre lui. Elle est trempée, il l'a senti, elle est bouillante, il le sent aussi. A moitié nue, tachant le jean de sa mouille en se dandinant toujours avec plus de proximité. Clyde se fait dévorer, se fait entourer, par elle et sa folie, par ses envies de déglinguée affamée. Déglinguée qui plane si loin. Il se demande à quoi elle carbure, comment ça marche ou même comment elle fait. Un mauvais coup sur la tête peut-être. Ça n'a pas tellement d'importance, juste ses gestes comptent pour l'instant. Elle ne parle pas, il commence à croire qu'elle est muette ou une connerie du genre. Elle file à genoux. Chienne obéissante, défait la ceinture, fait péter le bouton et joueuse jusqu'au bout des crocs provoque en ouvrant la braguette avec. Clyde ne peut réprimer un rictus amusé, la déglinguée s’exécute sans broncher, avec entrain, envie ou encore passion. Les qualificatifs ne peuvent manquer et le connard râle, râle de tout son être. Elle fait ça bien, exerce la bonne pression, offre à la queue bandée un fourreau chaud des plus accueillants. La folle se fait pardonner. Comme ordonné. Elle n'hésite pas, n'a pas peur de perdre le réflexe de respirer, enfonce la chair profondément entre ses joues qu'elle creuse. C'est violent, même quand elle suce c'est à déglinguer un esprit. A rendre celui de Clyde plus malsain encore. Toujours plus.

Elle fini par se redresser, pressée de se prendre la queue du motard entre ses cuisses, pressée de le voir se l'approprier, d'en faire son jouet, son vide couille. Provocante, traînée au point de lécher sa propre mouille, c'est un appel que Clyde sait interpréter sans la moindre hésitation, une invitation à punir l'attitude désinvolte de la salope obsédée. Il la repousse davantage contre les briques inconfortables, la plaque avec violence contre le mur, se collant au point que sa trique taquine la chatte détrempée sans pourtant s'y insinuer. Une main autour de son cou, le visage à quelques centimètres à peine, si proche que les lèvres se frôlent et qu'il sent surtout le souffle écorché de l'étrange nymphomane qui semble vouloir certaines choses de sa part. « Ta putain d'insolence m'énerve. » Et ça me donne envie de te baiser. Son regard parle pour lui, sa queue aussi pénétrant la fente avec une facilité déconcertante, s'enfonçant jusqu'à la garde. Son regard ne la quitte pas, jamais, curieux de voir ses réactions, de voir l'arrogance s'effondrer au profit des failles et de la folie, de ce putain de besoin d'attention de sa part. C'est ce qu'elle cherche non ? A se faire voir, à exister aux yeux du criminel, à se faire tringler en chienne dans une ruelle douteuse. Clyde en sourit, en satisfait son égo un peu plus, pénétrant les chairs, allant et venant, culbutant comme un taulard sortant à peine de taule, culbutant comme le mec qui retrouve sa gonzesse après quelques dizaines d'années sans avoir pu la prendre. C'est violent et c'est malsain. Il n'y a pas vraiment d'autres mots, pas d'autres illustrations possibles. Les corps se cognent, heurtent le mur, se heurtent aussi, ça claque, des sons sortent des bouches, le désir qui clapote offre une mélodie que le connard semble apprécier. Son cœur dans sa poitrine éclate tout sur son passage, il y l'adrénaline de la découverte. L'adrénaline du moment et il y a aussi son esprit qui se fait flinguer pour de bon quand il comprend ce qu'il se passe. Que la déglinguée et lui ça ne tourne pas rond et qu'il adore ça. Qu'il en veut peut-être autant qu'elle à présent.

Clyde se retrouve paumé entre les cuisses tremblante de la traînée. Il l'observe attentivement, constate qu'elle est ailleurs, qu'elle prend son pied à se faire baiser avec toute la vulgarité que cette ville peut offrir. Elle s'offre entièrement, griffe, serre et force les corps à se tendre davantage, à se faire du mal. A se faire du bien aussi. Il se demande parfois si tout ça est bien réel ou si c'est simplement l'obsession de cette tarée qui déborde jusque dans ses cauchemars. Il sait jamais très bien Clyde, c'est le résultat de la folie. Et pourtant. Oui et pourtant il la culbute, la tire, la prend, la défonce. Salement, violemment, les bourses pleines en viennent à claquer tant le rythme est indigeste. Cette violence est salvatrice, il al trouve douce. Aussi douce que la peau brûlante qu'il parcourt de ses doigts, serrant le cou ou les seins, tenant la mâchoire parfois. Embrassant ici et là, léchant, mordant. C'est un rapport de force, un rapport où il est seul maître à bord. Elle se fait marquer. Sienne selon la folie de ses envies.
Revenir en haut Aller en bas
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; jade & clyde   rp ; jade & clyde EmptyLun 9 Nov - 20:19


he Makes me feel this way
The next thing I felt was you Holding me close


Il l'explose. Elle explose. Elle devient folle, son esprit s'envole, pâle, brûlant, déglingué. Il le dit, elle le sait. Déglingué, jusqu'aux creux des reins. Il ne la prend pas tout de suite ; non, il parle. Il sert sa main contre une gorge offerte, offrande au souverain, au dieu qu'il est, pour une fois. Un cadeau à son obsession, pour qu'elle devienne tangible, vivante, présente, destructrice. Elle sent son souffle se couper, son corps entier réagir. Pas pour s'échapper, oh non. Elle a la chair de poule, elle se cambre, elle se colle contre lui. Elle attrape sa veste et le sert aussi fort qu'il le fait, à s'en faire blanchir les jointures. Elle a plus de respiration, plus du tout. Elle est morte, enterrée, envoyée directement en enfer, dans un endroit rouge, chaud, avec des murs volcaniques et Lui. Beaucoup de lui. Elle a envie de rire. Elle sourit, ferme les yeux, penche la tête en arrière, colle son cou contre sa poigne trop puissante, gémit d'envie. Putain d'insolence, putain de besoin, putain de blonde, putain. Une pute, une chienne, elle s'en fout du qualificatif, tant qu'il les soulage tout les deux.

Il l'entend, par la pensée, par une même envie sordide. Il est en elle et tout son corps se tend, avant de se relâcher d'un coup, reconnaissant la douleur dont elle a besoin, le plaisir qui électrifie ses veines. Du bleu, du bleu froid, du bleu roi. Elle étouffe un cri, la tête contre le mur, les yeux fermés, dans un pur moment d'extase, de plaisir, d'amour de la vie. Elle voit ses couleurs, celles qui sont toujours dans un coin de sa tête. Elle écarte les jambes, s'accroche à lui et lui en demande encore. Ce qu'il fait, les condamnant tout les deux. Elle tremble, elle tient plus debout, mais tout le monde s'en fout. Il est sur elle, en elle, contre elle. Il la tient debout, il la tient empalée, il la tient en vie. Elle frissonne, couine, s'accroche, plonge ses ongles dans la peau découverte, chatte en colère, chatte repue, chatte aimée pour une fois. Rouge, il est rouge. De ses mains à elle. Ça la fait planer.

Il y met son cœur, elle y plonge son corps. Dans l'ouragan, la tempête, l'outrageuse baise au milieu d'une allée sombre. Cliché, cliché. Bon, ce que c'est bon. Elle bouge les hanches, l'accompagne dans son ballet fou, dans sa danse de déglingués. Il l'est autant qu'elle. Elle le voit dans ses yeux, elle le sent dans les tressautements extatiques de sa queue quand elle se sert autour de lui. Elle le ressent dans sa poigne, elle l'entend dans son souffle qui se perd avec le sien, main dans la main, perdus pour toujours. Elle rigole, Jade. Elle rit pour le plaisir, pour évacuer le bien être, pour parler douleur et chanter amour du chaos. Elle rit comme une folle, comme une déglinguée. Comme une pute bien baisée. Elle rit. Et elle s'empale plus fort, s'offrant toute entière. Il est partout, sa langue, ses dents, ses lèvres, son envie. Elle se laisse dériver, navire sans capitaine, lui offrant le gouvernail avec un sourire de catin. Ça lui va. Tout lui va, tant qu'il continue à appuyer sur les boutons, tant qu'il rajoute des couleurs, qu'il la rend dingue.

Elle se cabre, rouvre les yeux soudain et le regarde, consciente d'un coup. Consciente de lui, d'elle, d'eux. Elle le repousse, le regarde, revient, le retourne contre le mur, l'embrasse à s'en brûler les lèvres, accroche ses bras autour de sa nuque. Elle se lève sur la pointe des pieds, reprend sa queue entre ses jambes et revient sur lui. Tornade, tempête, chacun son tour. Elle y va fort. Elle veut se faire mal. Elle veut lui faire mal. Elle veut qu'il le sente passer, de la plus dure des façons. Elle gémit contre ses lèvres. Elle soupire des mots coquins à ses lèvres, fait l'amour à son torse du bout des doigts. Montant et descendant, se saisissant de tout le plaisir qu'il peut lui donner, elle s'abandonne pour de bon, tremblante d'envie, à bout de force déjà, puisant dans les ressources illimités d'un plaisir dangereux, mesquin, digne du malin et de sa fougue légendaire. Elle aime ça. Elle aime être à lui, sentir ses mains sur sa taille, dans ses cheveux, dans son dos, à même ses fesses ou sur ses cuisses. Elle aime lui appartenir. Plaisir plus réel, plus tangible, que le regard froid qu'il lui envoyait du bout de la rue et qui la remuait déjà complètement. La baise prend le dessus, et elle a envie de hurler. De tomber dans les pommes. Et de le chevaucher encore. Pas forcément dans l'ordre, pas forcément aujourd'hui. Dans une vie ou deux. Quand ils seront tout les deux trop fatigués pour lutter, quand les armes tomberont, quand l'envie s'intensifiera encore. Latente, silencieuse, vicieuse, elle n'a pas dit son dernier mot. Vipère aux creux de ses reins.

Elle le regarde, le dévore des yeux, l'engloutit en elle, fusionne leurs corps de la plus salasse des manières et en tire un plaisir indescriptible. Un plaisir coloré, un coup de poing dans l'estomac. Qui fait voir des étoiles, des voies lactées et une ou deux supernova. Elle l'embrasse comme si il n'y avait pas de lendemain, car il n'y a peut-être même pas d'heure qui suit. Elle se perd. Et a pourtant l'impression d'être plus elle-même que jamais. De se rencontrer enfin, au bout du sexe d'un blond indomptable, sauvage et dominateur. De se trouver dans la débauche d'une bonne partie de baise. Sans explication. Pas besoin d'explication.

Revenir en haut Aller en bas
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; jade & clyde   rp ; jade & clyde EmptySam 28 Nov - 17:55


he Makes me feel this way
The next thing I felt was you Holding me close


Les fringues en lambeaux, le regard traînée. Clyde ressent toute la folie de la tornade blonde à travers le bleu de ses yeux. C'est pesant, c'est malsain, il le sait et il ne comprend toujours pas ce qu'il a pris à cette déglinguée de le suivre, de le mitrailler à coup d'appareil. Il n'y pense pas trop, ne cherche pas vraiment. Non, à quoi bon. Elle en prend pour son grade, encaisse comme une reine. Catin. Le motard la tringle, la baise et ça cogne toujours plus fort. Il a l'impression que les murs peuvent trembler et s'écrouler contre la fureur de ses coups de reins. Il ne connaît toujours pas son nom, il n'est pas sur de vouloir le savoir. Pas sur de vouloir la recroiser. Il songe à la ramener chez lui un de ces quatre. Attirance étrange avec des raisons qu'il ignore. Trop de choses lui échappent, beaucoup trop de choses. Frustration grandissante que d'avoir cette putain d'impression de ne strictement rien contrôler. Elle mène peut-être à l'esprit, il veut bien le lui laisser si ça la comble, mais elle ne mènera pas la danse des corps. Quand bien même elle le fixe de ses pupilles indécentes, qu'elle l'observe, consciente, trop consciente. C'est presque effrayant, le rythme c'est décalé, ralenti, irrégulier. Les bleus profonds s'affrontent, elle le retourne, se replaque, s'empale avec une facilité déconcertante sur sa queue. Elle s'empale et force les mouvements, cogne les bassins, joue de son corps. Serpent, serpent. Comme un air de succube qui se nourrit de tout ce qu'il peut lui donner. Elle se culbute en solo. Clyde en sextoy, spectateur bandant devant le spectacle.

Baisers fiévreux, langues qui parfois se mêlent et se violent presque. Tout dans son comportement, jusqu'aux mots qu'elle chuchote entre deux gémissements, transpire la luxure et la folie. Fille d'un autre monde, unique en son genre. Foutrement déstabilisante, mais putain d'attirante. Il y a des choses qui se passent dans la tête de Clyde, des réflexions, des envies, des suggestions à lui-même. Une envie de voir ce que cette traînée cache réellement. Elle est bandante dans cette position, seins frottant sur son torse, les mains du motard en traîtres sur les fesses rebondies de la blonde. Fesses incroyables s'il en est d'ailleurs. Il prend un plaisir malsain à les serrer, les pincer, les claquer, les attraper pour qu'elle s'empale plus fort sur sa trique. Il lui mord la lèvre inférieure, laisse perler le sang, la force à se retirer quand bien même ça le frustre et la rend déjà dingue. Le connard se marre, sourit à voir la tête de la garce, cette façon dont elle fronce les sourcils, dont elle montre son mécontentement. Le mur les accueille à nouveau, il se plaque contre le dos de la déglinguée aux fringues en lambeaux, laisse sa bite pointer entre les deux globes de ses fesses. Il l'écrase de tout son corps, un bras autour de la taille, l'autre qui attrape la crinière blonde. Elle sent le sexe et la sueur, elle sent la chienne. L'odeur ne lui déplaît pas. Il pénètre. Prend le cul d'un coup violent, l'empale jusqu'à la garde dans un râle si profond et si rauque qu'il sent qu'elle s'en réjouit. Un salope  s'échappe en traître d'entre ses lèvres. Violente tempête. Folie déglinguée elle arrive à ses fins, le possède quelque part, d'une quelconque manière. Ils s'affrontent et se déchaînent, il se fait sa place, se cale en elle. Lui fait sentir sa présence, sa rage, à quel point il bande à cause d'elle ou pour elle. Les deux peut-être.

Les coups de reins s’enchaînent à nouveau. Profonds, insidieux, malsains. Ça cogne et les peaux claquent. Tout résonne dans cette ruelle sordide, le bruit des peaux, celui des souffles et autres râles. Clyde se perd en elle et contre elle, force la cambrure à se faire. Ce connard se piège un peu plus dans cette étrange tourmente que cette fille est en train de créer. Araignée qui tisse sa toile et l'emprisonne. Sorcière vaudou ou juste succube. Une simple déglinguée aussi. Bordel le motard se perd contre les courbes, caresse et claque parfois, se plaque plus fort, se fait plus présent en et sur elle. Percutions indécentes, interminables, la trique envahissante. Conquérante qui lui fait payer l'insolence, qui lui fait payer ces jours et ces jours où elle s'est crue maligne de le suivre, de s'immiscer dans sa vie comme un vulgaire parasite. Il y a cette colère qui le ronge, cette envie de l'écraser, de la briser. Il y a aussi l'envie de voir, de connaître et de comprendre cette folie. Un simple pourquoi qui peut avoir de nombreuses, trop nombreuses, réponses. Clyde en perd la tête, redouble l'intensité des coups de reins, se fait plus violent, plus taré dans ce cul qu'il a investi sans demander son reste. Connard, il prend ce qu'il convoite. Connard il prend quand l'envie lui prend. La déglinguée subit. Elle subit avec un certain plaisir. Il ne comprend rien, ne peut rien comprendre, comment le pourrait-il après tout ? Folie destructrice. Blonde indécente. Clyde se perd dans l'univers de la photographe.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: rp ; jade & clyde   rp ; jade & clyde Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
rp ; jade & clyde
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LIFE ON BOARD ::  :: welcome my friend-
Sauter vers: