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 rp ; stasya & alekseï

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Hola, Moussaillon !Dans mon sac de matelot, J'ai mis tout c'que j'avais de plus beau
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: rp ; stasya & alekseï   rp ; stasya & alekseï EmptyMar 25 Aoû - 21:07

all black on, blacked out shades
Du noir. Plein de noir. Du noir partout. C'est impressionnant, tout ce noir. Les draps, les lits, les murs, les plafonds, les escaliers. Noir, noir, noir. Elle roule sur le ventre et plonge le visage dans son oreiller. Noir. Quand elle ferme les yeux, ou quand elle les ouvre, c'est pareil. Ça a quelque chose d'oppressant. Et de réconfortant. Elle est là comme dans sa tête. Dans la nuit. Dans les ténèbres. Ça lui va bien. Non ? Elle ne sait pas pourquoi elle pense à tout ça. Alors elle soupire et elle se remet sur le dos. Elle tend le bras droit et regarde sa main. Sa peau est blanche comme la neige de son pays. Douce, fine. Trop visible et trop claire dans cet environnement. Ça fait mal aux yeux. Elle la rabaisse et la pose sur son ventre. C'est perturbant. Elle souffle encore. Là, c'est l'ennui qui parle. Cette boule qui lui enserre l'estomac, lui soufflant plein de petites remarques désobligeantes, l'obligeant à réfléchir à des choses sans intérêt. Ça fait tellement longtemps qu'elle est ici, qu'elle dort dans ses draps, qu'elle vit dans la nuit sombre. Pourquoi les réflexions s'invitent maintenant ? Tout simplement parce qu'elle s'ennuie au point de voir un monde de nuances dans une seule couleur. Un océan de noir. C'est pathétique. Et c'est énervant. Elle bondit sur ses pieds, se tient une seconde aux montants du lit pour retrouver son équilibre et rejette ses cheveux en arrière. Elle lisse sa jupe, croise son regard dans le miroir. Se jauge une seconde. Puis s'arrête. Elle est debout, bravo. Que va-t-elle faire maintenant ? Les livres ne l'intéressent pas. Les devoirs sont faits. Le soir n'arrivera pas avant un moment, et la plupart des dortoirs sont vides. Alors que faire. Elle ouvre la bouche, annule le soupir en route, et se redresse. Pas question de rester là à tourner en rond.

Alors elle s'avance, attrape un pull et l'enfile avant de sortir. De descendre d'un étage. Et de s'arrêter. Deux choix. Continuer de descendre, arriver à la salle commune et trouver une occupation. Peut-être des gens à qui parler. Ou un livre qui l'intéresserait assez. Ou une bêtise à faire pour égayer un peu la journée. Mais ce serait sûrement en vain. Ils ne sont pas spécialement d'humeur amusée ces derniers temps. Ou alors, tourner et se glisser jusqu'au dortoir d'Alek. Qui n'est sûrement pas encore là. Quand elle est rentrée, il avait encore quelque chose à faire. Sans préciser bien sur combien de temps cela prendrait. Non, ce serait trop simple. Vingt minutes ou une heure ? Deux heures ? La fin de la journée ? Ce que ça pouvait être frustrant. Elle se mord la lèvre, regardant le couloir qui semblait l'appeler. Si un de ses colocataires la trouve là, elle aura bien du mal à s'expliquer. On ne se glisse pas dans la chambre de son frère pour un cauchemar à vingt trois ans, et surtout pas en plein jour. Ou si. Peut-être que personne ne s'étonnera … Ce sont eux, après tout. Soudain bien décidée à écouter la petite voix capricieuse qui argumente en la faveur de ce plan scabreux, elle s'avance jusqu'à la bonne porte, et se glisse dans la pièce. Inquiète, elle fait nerveusement le tour de la pièce du regard. Personne. Tant mieux. Une explication en moins. Elle avance lentement, retrouve le lit de son frère et s'assied dessus. Bien, rien de compliqué. Reste à espérer que personne d'autre ne viendra avant son jumeau. Elle s'allonge et soupire. Elle vient de remonter cinq minutes en arrière ; elle est juste descendue d'un étage. Et le lit n'est pas à la même place. Mais c'est toujours le même noir, le même environnement sombre. Elle passe sa main dans ses cheveux et prend trois mèches, s'amusant à faire une tresse. Si il n'est pas là dans dix minutes, elle ressortira. En bougeant quelques unes de ses affaires pour qu'il sache qu'elle l'a attendu. Et qu'il n'est pas venu. Il montera peut-être, du coup. Ou il attendra demain. Arrêtant ses mouvements en plein milieu, elle réfléchit une seconde, faisant tourner la petite tresse blonde. Peut-être qu'il attendra.

Elle s'assied, envisageant l'idée de tenter le diable. Si il n'est pas là, elle trouvera bien un moyen de le faire venir. Ça fait trop longtemps qu'il n'est pas venu … Les minutes passent et elle les sent défiler. Son cœur bat la chamade, inquiète de voir un autre que lui passer cette porte. Elle ouvre son pull et se mord l'intérieur de la joue. Inquiétant. Passablement excitant. Et probablement une très mauvaise idée. Six minutes déjà. Elle compte, et à la vingtième seconde, la poignée bouge. Et son coeur manque un battement.
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Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; stasya & alekseï   rp ; stasya & alekseï EmptyMar 25 Aoû - 21:08

all black on, blacked out shades
Comme une rage qui le tiraille. Un besoin de décharger ce trop-plein d’idées sombres. Un moment d’égarement duquel il s’éveille à peine. Alekseï n’a pas pu se retenir, n’a pas pu retenir ses coups. Il n’a rien pu faire. Pire encore il n’a pas voulu lutter et que c’est bon. Ils sont rares les moments où il se sent aussi libre. C’est à peine s’il saigne, ses mains sont justes endolories par le trop-plein de coups délivrés et alors qu’il profite du repos d’une douche bouillante il revoit les images de ce misérable sang-de-bourbe n’ayant pas supporté sa suffisance légendaire. S’il avait su, si cette créature pitoyable avait su, aucun doute qu’il ne se serait pas frotté au sang-pur. Idiot qu’il marmonne entre ses lèvres alors qu’il semble s’en amuser. Un soupire s’extirpe d’entre ses lèvres alors que l’eau se coupe et qu’il se calme, qu’il ravale cette haine viscérale au fond de son être à l’exception d’une once de colère qui reste contre sa peau abimée. Son sang a coulé et c’est inacceptable. Une terrible hérésie et il s’en veut d’avoir été trop faible pour éviter ça. En l’espace d’un instant il est séché et habillé, remontant jusqu’à son dortoir, ignorant les quelques regards qui se posent sur lui aux détours des couloirs. Il n’en a que faire de ce que l’on chuchote à son sujet, des rumeurs, des insultes glissées en traître ou peu importe.  Son visage se veut froid. Fermé. Vide de toute expression alors qu’enfin il rentre dans la tour des Veles. L’endroit qui ressemble le plus à un foyer. A son foyer.

Il ne s’attend plus à rien, il n’espère plus rien, juste un peu de tranquillité. Un peu d’ailleurs, mais surtout pas d’ici. Quelque chose où il n’aurait pas à faire semblant. Quelque chose où il n’aurait pas à penser, mais simplement être lui-même. Jusqu’à sa chambre il se glisse, sans un bruit, à pas feutrés, comme pour être sûr que personne ne le voit et ne l’aborde. Il ne veut voir personne, il ne veut avoir à faire à personne. Alors lorsqu’enfin il tourne la poignée de sa porte et qu’il entre dans sa chambre, tout change. Un soupire d’aise est expiré et une main passe dans ses cheveux. Vide. Tout est vide. Il jubile intérieurement face à ce constat et s’avançant en faisant craquer les os de sa nuque, se bloque un instant. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Oh il sait ce qu’elle fait là et sa présence finalement lui convient très bien. La seule qu’il peut tolérer. La seule qu’il tolère toujours. Balançant ses quelques affaires dans un coin, il se défait de quelques couches de vêtements et s’approche d’elle. « Et si ça n’avait pas été moi qui entrais ? » Qu’aurait-elle fait ? Qu’aurait-elle dit ? Il s’en fout pour être honnête, mais ce n’est pas raisonnable pour autant. C’est les mettre en danger inutilement. Il est fatigué de tout ça, fatigué de devoir se planquer, de devoir faire attention et elle aussi. Il le sait. Mais ils n’ont pas le choix. Pour l’instant. Pour toujours ou peut-être juste un moment. Alekseï ne sait pas, ne veut pas savoir. Ca explosera un jour, c’est tout ce dont il a conscience.

Il approche un peu plus, la fait s’allonger sur son lit et grimpe dessus comme un homme s’approprie une femme. Pas comme un frère taquin avec sa sœur. Et il l’embrasse. Il l’embrasse d’une manière plus sale que belle. Ses mains enserrent sa taille et ses cuisses alors qu’il possède les lèvres jumelles, qu’il les irrite un peu plus. C’est un soulagement de la retrouver. Un bien fou de la tenir ainsi. De lui faire ce genre de choses quand bien même ce n’est pas grand-chose. Et pourtant. Oui et pourtant si quelqu’un venait à débarquer au même moment, ce pas grand-chose deviendrait scandale et surement leur perte. Mais peu importe, c’est un besoin viscéral qui hante son esprit et court dans son corps. C’est une envie qu’il ne peut jamais contrôler, qu’il contrôle de moins en moins, qui s’empare de lui comme un démon s’approprie le corps de sa victime. Alekseï est enchainé à elle, comme elle est enchainée à lui. Les jumeaux sont ensemble dans la vie, sont ensemble dans leur perdition. Dans tout ce noir qui les entoure et qui les avale. Ensemble, c’est là le seul mot qui compte véritablement. Alors le Russe s’enchaine à elle, dévore la peau de son autre, caresse sa chair si chaude, emporté bien rapidement dans ce tourbillon qui le mène sur un chemin de déraison. Quelque chose qu’il n’a pas la force de contenir.

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Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: Re: rp ; stasya & alekseï   rp ; stasya & alekseï EmptyMar 25 Aoû - 21:08

all black on, blacked out shades
La chambre d'Alekseï est comme la sienne. Comme toutes celles des Vêles. Noire. Réconfortante et effrayante à la fois. Un endroit où elle aime être et où elle a l'impression de ne pas pouvoir être. Les draps se frottent contre sa peau et elle soupire. Elle veut qu'il vienne, sait que ce ne sera peut-être pas lui. Le danger fait partie du jeu, fais partie de l'intrigue. De tout ce qui les entoure. Depuis toujours. À aucun moment dans sa vie, elle n'a été parfaitement en sécurité. Même chez elle, son père régnait en maître du monde, intransigeant sur les règles et les protocoles. La punition est liée à tout ce qui parsème la vie. On rate, on est puni. N'importe quel enfant sait ça dés ses premières années. La seule différence, c'est que pour certain, la punition s'intensifie.

Elle frémit et se redresse quand la porte s'ouvre. La silhouette qui se détache dans l'encadrement est tellement familière que son cœur se sert, que son corps se détend et qu'elle étouffe un soupire. S'estimer sauve n'est pas une bonne idée. Mais au moins les explications seront sincères. Elle s'assied sur le lit, pliant les genoux et appuyant ses bras dessus pour le regarder avancer, jusqu'à ce qu'il l'aperçoive. Sa voix perce le silence, perce son âme, comme seule lui sait le faire. Il n'est pas fâché. Mais qu'est-ce que cela aurait changer ? Un échange de coup avant qu'ils ne baissent les armes ? C'est une machine bien huilée après tout, le dénouement est toujours le même. Elle se mord l'intérieur de la joue, silencieuse, le regardant se défaire de ses vêtements sans se plaindre. Sans répondre. Il sait pourquoi elle est là, et si il a des doutes, elle ne va pas les enlever. L'ennui la poussera toujours à pousser ses limites, et elle hésitera toujours à l'en remercier ou l'en détester. Machine bien huilée. Routine implacable. Elle hausse les épaules à la question suivante, se demandant si il attendait vraiment une réponse. « La question ne se pose pas, puisque c'est toi qui es venu. » Elle sourit, joueuse, le mettant au défi d'y trouver quelque chose à redire. La peur des explications qui précédait l'apparition de son frère s'est déjà évaporée, comme toujours. Les peurs se combattent et s'oublient. Au diable les excuses et les explications. Son regard suit les moindres mouvements de son jumeau et quand il vient – enfin – elle s'abandonne. Elle lui rend son baiser avec une fougue renouvelée, retrouvée, l'air arrivant en masse dans ses poumons et son cœur se remettant à battre. C'est lui, sa vie. Ses mains se perdent dans son dos, dans ses cheveux, tirant les mèches sombres en y mêlant les doigts pour le serrer plus fort. Ses jambes s'enroulent autour de sa taille, s'appuient contre les caresses, avec un soupire étouffé dans un autre baiser. Et encore un. Peu importe l'avenir, le monde extérieur. Peu importe les temps d'attente, d'impatience, la jalousie qui la brûle en permanence dés qu'il disparaît à sa vue. C'est dans ces moments-là que la vie lui revient.

Elle recule un peu le visage, attrape sa lèvre inférieur entre ses dents et la mord légèrement, joueuse. Plus détendue. Loin de tout. Sa poigne se relâche et elle va parcourir sa peau du bout des ongles, savourant chacune de ses réactions comme un cadeau qui lui reviendrait de droit, mais qu'elle aurait passer trop de temps à attendre. Pour lequel elle aurait dû cacher son impatience, encore et encore, parce que le monde est trop idiot, ou trop simple, pour accepter de le lui donner. La colère contre une injustice pareille se dispute à l'envie qui brûle toujours quand il est avec elle et elle gémit, frustrée, avant de l'attirer de nouveau à elle, le faisant rouler pour le chevaucher, dévorant ses lèvres encore une fois, incapable d'y mettre la même force que lui, mais désespérée dans l'effort. Elle souffle et retient les questions qui l'assaillent, retient les répliques qu'elle gardait en mémoire. Elle croise son regard d'ombre et la petite voix dans sa tête soupire de bien-être. C'est là qu'elle veut être. Au fond de ces nuits sans lune. Toujours plus longtemps, toujours plus loin. Elle frissonne et se redresse, assise sur lui. Son pull vole, les boutons de son chemisier se détachent et elle lance le tout plus loin, revenant sur lui avec un sourire. « T'étais où ? » Pas si silencieuse que ça en fait. Mais elle veut savoir. Ce qui l'a retenu, ce qui l'a empêché de venir avant. Ajouter quelque chose à la longue liste des événements et des gens qui s'efforcent de les séparer un peu plus chaque jour, sans réussir à les éloigner vraiment. Elle rejettent ses cheveux en arrière et sourit en coin, reprenant ses caresses distraitement. Attentive.
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